Des tomates à 1595 francs le kilo. Pour les consommateurs, le choix est difficile et l’addition salée. Même constat au rayon salades, à Nouméa : de 950 à 1500 francs le kilo selon les commerces. Au marché de Port Moselle, le prix avoisine les 1200 francs le kilo. " ça fait un mois qu’il y en avait plus (des tomates), elles sont de retour", constate Danielle Moreau, une consommatrice.
Jérôme Vudinet est épicier dans les quartiers Sud. Il se fournit au marché de Nouméa. Pour lui, la période est difficile : peu de clients en cette semaine de rentrée et des prix qui grimpent. "Tous les ans, c’est la même chose qui se répète. Nous, les commerçants, on a du mal à trouver des légumes pour faire des sandwichs et tout ça", commente l'épicier.
"Tous impactés"
Avec une belle surface à Païta et trois commerces dans le grand Nouméa, ce primeur fait appel à plusieurs producteurs sur toute la grande terre. La responsable du magasin, Cory Boulange, est aussi agricultrice. Cette situation ne l’étonne pas :
"On a plusieurs producteurs du Nord et du Sud, qui sont tous impactés. Le facteur climat est important : c’est difficile à gérer avec la hausse des températures. Les producteurs évitent de planter en période cyclonique pour ne pas avoir de perte."
Malgré les prix, les clients se sont fait une raison et se sont adaptés, Jody Atse est une habituée : " je viens beaucoup pour mon bébé, pour faire ses pots. Je prends en petite quantité même si les prix sont excessifs."
Combien de temps, tomates et salades sont-elles rester rares et chères ? Sollicitée, la chambre d'Agriculture n'a pas souhaité répondre.
Il semblerait que seule une météo plus favorable pourra apporter un début de solution.