L’après-midi aura été contemplatif. En ce calme dimanche de vacances et de pont, en plusieurs point de Calédonie, des curieux se sont postés de façon à ne pas rater le passage des visiteurs. Rafale et Airbus annoncés depuis plusieurs jours sans que les plus férus de spectacle aérien ne s’en lassent. Du monde, il y en avait sur différents points hauts de la Brousse comme de la ville, aux balcons d’immeubles comme sur la plage. Des milliers de spectateurs guettant le ciel et le passage attendu des avions militaires.
Guettés
Deux Rafale sur trois décollent de la base aérienne 186 Lieutenant-Paul-Klein, où ils ont fait une arrivée remarquée la veille au soir. Avec eux, un A 330 MRTT ou encore un Casa et un Pum. On les signale au large du Bonhomme de la Roche percée, au-dessus de la Foire de Bourail, à Voh… Pendant ce temps, à Nouméa, les flancs et le sommet du Ouen Toro se garnissent, entre autres endroits ! Il faudra être très patient. Un peu avant 16 heures, les Rafale et l’A 330 sont visibles du centre-ville, passent devant un horizon orangé et enfumé par les émanations provenant de Doniambo.
Vus d'en haut
Vrombissant en diable, beau, mais trop loin trop rapide au goût de beaucoup. Idem pour leur retour, un peu plus tard. Pour tenter d'adoucir cette frustration, voyez les images exceptionnelles captées par nos journalistes depuis un Puma qui a un peu suivi les Rafale. C’était notamment du côté du phare Amédée.
Mais moins facile à capter à terre...
>> Retrouvez un reportage complet au JT du mardi 16 août
Du jamais vu
Ecoutez aussi le reportage consacré à l’aspect géostratégique de ce déploiement inédit : moins de 72 heures de vol pour couvrir la plus longue distance jamais parcourue par des Rafale en mission, présents pour la première fois en Nouvelle-Caledonie.
Les Rafale en Calédonie vus sous l'angle géostratégique, par Charlotte Mannevy