Cette petite tête blonde sur la photo, Justine Coursin la reconnaît. C’est elle, en 1994, lors d’une journée de famille comme celle qui est organisée ce samedi matin au château Hagen.
Justine est l'une des descendantes de Jean Taragnat, ce frère mariste, ancien missionnaire, qui s'est installé en Nouvelle-Calédonie en 1863. Une fois relevé de ses vœux, il a épousé Jeanne Gouge, avec qui il a eu deux filles.
Je croise plein de copains du lycée et je ne savais pas qu’on avait des liens de famille.
Julie Debien
Le nom Taragnat a disparu, mais la descendance, elle, est bien là. En témoignent les 220 personnes réunies ce samedi. Les cousinades sont l'occasion pour elles de s'intéresser de plus près à leur généalogie. Jusqu'à faire des découvertes surprenantes. “Je croise plein de copains du lycée et je ne savais pas qu’on avait des liens de famille”, sourit Julie Debien.
Près de 800 descendants
Près de 800 descendants de Jean Taragnat ont pu être répertoriés, beaucoup sont encore ici, en Calédonie, d'autres sont en France, en Nouvelle-Zélande, en Australie ou encore aux Etats-Unis. Une dispersion qui ne facilite pas la transmission de leur histoire commune.
“Notre génération, on a eu la chance de vivre avec nos grands-parents qui nous racontaient. Avec le temps, on s’est rendu compte que l’histoire de la famille risque de se perdre si on ne la perpétue pas”, remarque Françoise Laubreaux. Cette cousinade permet de rattraper un peu le temps.