Depuis 1979, une vingtaine de personnes sont mortes dans des crashs aériens

En quarante ans, la Nouvelle-Calédonie compte plus d’une vingtaine de morts dans des crashs d’avions privés ou militaires. Certains ont plus marqué la mémoire collective que d’autres. 
 
Il y a 40 ans en mars 1979, deux hélicoptères de secours retrouvent la carcasse d’un Cessna. L’avion privé a percuté la montagne, dans la haute vallée de la rivière bleue, à Dumbéa. Les quatre occupants sont morts, on présume qu’il s’agissait d’une erreur de pilotage.

Un autre accident va marquer durablement le territoire : celui de janvier 1982. Un avion militaire s’est crashé sur les hauteurs de la tribu de Bangou, à Païta. Sept soldats de l’aéronavale ont péri dans cette catastrophe, régulièrement commémorée depuis. 

Quelques années plus tard, un autre crash d’avion privé : le 30 octobre 1985, le pilote et son passager trouvent la mort dans la forêt de Lifou, à une demi-heure de marche de la tribu de Wedumel. Une aile de l’avion est retrouvée à 500 mètres du point d’impact, les habitants ont entendu les vrombissements du moteur, jusqu’à l’accident. 

En juin 1987, quatre morts dans un crash sur le Mont Titéma, à Païta. Le monomoteur arrivait de Lifou par une très mauvaise météo. Les forces armées ont évacué les corps en très mauvais état. 

En Nouvelle-Calédonie, on ne compte plus les épaves d’avions américains datant de la Seconde Guerre Mondiale, où de nombreux pilotes sont morts à leur retour de mission ou lors d’exercices aériens.  

Parmi ces catastrophes, on n'oubliera pas un miracle : une voltigeuse a survécu au crash de son avion à Ouatom, en novembre 2009, un piqué qui aurait pu être mortel.

Antoine Le Tenneur revient sur certains de ces drames du ciel calédonien. 
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