"C'est le dialogue qui nous permettra d'apaiser les tensions. Notre main est toujours tendue. Il faut une solution politique globale qui puisse satisfaire toutes les parties prenantes. Nous proposons aux dirigeants calédoniens de discuter pour batir ensemble l'avenir de la Nouvelle-Calédonie". Le Premier ministre est intervenu à deux reprises dans la nuit de mardi à mercredi lors des questions d'actualité au gouvernement, à l'Assemblée nationale.
Pas de suspension du projet de loi constitutionnelle
Sans surprise, le Premier ministre n'a pas répondu favorablement à la demande des députés de gauche qui souhaitent la suspension du projet de loi constitutionnelle qui prévoit le dégel du corps électoral. Mais il appelle au dialogue entre tous les acteurs du dossier, promettant comme l'avait déjà fait Emmanuel Macron dimanche dernier, de ne pas convoquer immédiatement le Congrès pour permettre la reprise des discussions entre les interlocuteurs calédoniens et l'Etat.
Répondant ensuite à la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, il a répété que le dialogue était la seule voie possible pour sortir de cette situation de crise :