Une centaine de personnes étaient mobilisées ce matin à l'appel du collectif "Femmes en colère". Venus principalement de Brousse et du Grand Nouméa, les participants ont poussé leur « coup de gueule » contre les violences faites aux femmes dans le Pays. Un mouvement qui réunit et qui divise.
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Suite à l’agression sexuelle et aux mutilations dont une jeune femme de Canala été victime le 11 mars dernier, les mouvements de contestations se multiplient en Nouvelle-Calédonie. Le collectif des Femmes en colère a choisi de se mobiliser devant le Congrès. Un choix délibéré pour interpeller toutes les institutions du Pays. Sur la liste des doléances, l'annulation des délais de prescription en matière d’agression sexuelle, l’instruction donnée au parquet de poursuivre systématiquement en cas de violence quelles qu’elles soient et dès ses premières manifestations, enfin une loi interdisant aux auteurs de violence faites aux femmes de se présenter aux élections et d’enlever les droits civiques aux élus condamnés.
Ce mouvement, certains l’ont boycotté. A l’image de l’ONG Femmes Pays ou encore du Palika. A travers leur communiqué, ils jugent les propos tenus à l’égard des institutions trop durs et non constructifs. La réponse du collectif des femmes en colère est sans appel. "Ce n'est plus de la maltraitance ni de la violence, c'est de la barbarie et de la sauvagerie. Il faut que ça s'arrête. J'appelle les institutions locales, le Congrès, le Gouvernement, l'Etat, les coutumiers a adhérer à une tolérance zéro. Que les coutumiers sortent de leur silence et prennent des dispositions par rapport aux violences faites aux femmes. Ca suffit!" s'indigne Valentine Holle, leader de Femmes en colère.
Après avoir déposé un cahier de revendication au Congrés, le collectif s’est rendu au Haut Commissariat de la République pour une entrevue d’une heure.
Un mouvement boycotté par certains
Ce mouvement, certains l’ont boycotté. A l’image de l’ONG Femmes Pays ou encore du Palika. A travers leur communiqué, ils jugent les propos tenus à l’égard des institutions trop durs et non constructifs. La réponse du collectif des femmes en colère est sans appel. "Ce n'est plus de la maltraitance ni de la violence, c'est de la barbarie et de la sauvagerie. Il faut que ça s'arrête. J'appelle les institutions locales, le Congrès, le Gouvernement, l'Etat, les coutumiers a adhérer à une tolérance zéro. Que les coutumiers sortent de leur silence et prennent des dispositions par rapport aux violences faites aux femmes. Ca suffit!" s'indigne Valentine Holle, leader de Femmes en colère.
Après avoir déposé un cahier de revendication au Congrés, le collectif s’est rendu au Haut Commissariat de la République pour une entrevue d’une heure.