En plaçant quatre satellites Galileo sur orbite ce mardi, Ariane 5 permet au Cnes et à Arianespace de réaliser l’objectif d’une année mouvementée. Le système de guidage par satellite européen étend pour sa part son potentiel opérationnel.
Pour finir l’année en beauté, Ariane 5 s’offrait ce mardi 12 décembre une mission de haut rang : placer sur orbite quatre satellites de la constellation Galileo. Le plus gros lanceur de la gamme Arianespace, dans sa configuration ES, a débuté précisément à 15h36 et sept secondes une longue mission de près de quatre heures qui s’est déroulée sans encombre. Si la pluie diluvienne qui s’abat sur le littoral guyanais depuis le début de la semaine n’a pas posé de difficultés, les équipes de la salle Jupiter n’ont relâché leur concentration qu’une fois reçue la confirmation du déploiement du quatrième et dernier satellite, une demie-heure après sa séparation du lanceur.
Avec ce onzième succès au Centre Spatial Guyanais en 2017 (six Ariane 5, deux Soyouz, trois Vega), l’objectif annoncé au début de l’exercice est atteint. Les trois lancements réalisés du 18 mai au 28 juin ont permis de limiter les conséquences des mouvements sociaux de mars / avril.
Les 19ème, 20ème, 21ème et 22ème satellites Galileo étendent le potentiel du système de guidage par satellite européen. Opérationnel depuis 2016, ce concurrent du GPS américain est déjà utilisable à partir des smartphones les plus récent. Dès avril 2018, tous les systèmes de guidage intégrés dans les voitures neuves seront compatibles avec Galileo. Si l’Europe arrive sur le marché plusieurs décennies après les Etats-Unis, la commission européenne croit toujours en son pari en annonçant que la géolocalisation représente toujours l’avenir. Après un tir similaire pour Ariane 5 l’an prochain, Ariane 6 se chargera des derniers lancements de la constellation Galileo à partir de la fin 2020 selon l’objectif d’Arianespace.
L’activité au Centre Spatial Guyanais reprendra dès le mois de janvier 2018. Le 25 janvier, une Ariane 5 devrait décoller avec, à son bord, deux satellites commerciaux pour une mission plus classique.
Avec ce onzième succès au Centre Spatial Guyanais en 2017 (six Ariane 5, deux Soyouz, trois Vega), l’objectif annoncé au début de l’exercice est atteint. Les trois lancements réalisés du 18 mai au 28 juin ont permis de limiter les conséquences des mouvements sociaux de mars / avril.
Galileo toujours plus opérationnel
Les 19ème, 20ème, 21ème et 22ème satellites Galileo étendent le potentiel du système de guidage par satellite européen. Opérationnel depuis 2016, ce concurrent du GPS américain est déjà utilisable à partir des smartphones les plus récent. Dès avril 2018, tous les systèmes de guidage intégrés dans les voitures neuves seront compatibles avec Galileo. Si l’Europe arrive sur le marché plusieurs décennies après les Etats-Unis, la commission européenne croit toujours en son pari en annonçant que la géolocalisation représente toujours l’avenir. Après un tir similaire pour Ariane 5 l’an prochain, Ariane 6 se chargera des derniers lancements de la constellation Galileo à partir de la fin 2020 selon l’objectif d’Arianespace.
L’activité au Centre Spatial Guyanais reprendra dès le mois de janvier 2018. Le 25 janvier, une Ariane 5 devrait décoller avec, à son bord, deux satellites commerciaux pour une mission plus classique.