Le pillage des ressources halieutiques est un véritable fléau qui frappe la zone maritime de Guyane. Les autorités ont donc mis en place une stratégie visant à lutter de façon plus ferme contre ce phénomène.
Les dernières opérations en date ont été menées entre les 10 et 24 juin 2022.
Dans l’Est du littoral, le patrouilleur Antilles-Guyane « La Confiance » a arraisonné, saisi et détruit trois tapouilles brésiliennes.
Les tapouilles sont des navires en bois, possédant un moteur inbord, et mettant en œuvre des filets dans les zones de petit fond. Ces embarcations opèrent souvent en groupe, les petites unités reversant à une plus grosse, le produit de leur pêche.
D’autres actions, menées de jour comme de nuit et mobilisant l’ensemble des moyens maritimes des forces armées en Guyane (FAG) ont été réalisées par ailleurs sur l’ensemble du littoral guyanais.
Selon les services de l’état, elles ont permis d’intercepter de nombreuses embarcations provenant du Brésil, du Suriname et du Guyana, et ce de la frontière surinamaise à la frontière brésilienne.
Des opérations menées également dans l’Ouest Guyanais
Une mission coordonnée entre l’unité littorale des affaires maritimes, l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et la Réserve naturelle de l’Amana a permis l’interception de plusieurs embarcations surinamaises entre Mana et Iracoubo.
Au total, durant cette période, plus de 32 tonnes de poissons et près de 200 kg de vessies natatoires ont été saisies, soit un préjudice financier évalué à plus de 275 000 euros pour les pêcheurs illégaux, sans compter l’impact logistique que représente la destruction de leurs bateaux.