Quelques points de revendication sont communs aux quatre entités de la Holding. Il s'agit de la convention collective de l'OPT qui ne serait pas respectée, et dont l'échéance des applications arrive à terme le 30 septembre.
Avec cela, le plan "Ambition 2020". Il prévoit une nouvelle organisation du Groupe OPT, sur les cinq prochaines années. Il consiste, entre autres, à réorganiser tous les secteurs d'activité. Les sociétés Vini et OPT ont, par exemple, été rassemblées en une seule et unique entité, ONATI.
Aujourd'hui, les syndicalistes demandent un audit financier et un diagnostic humain suite aux risques psychosociaux constatés. La holding aurait fait face à des démissions en cascade. Les représentants des salariés demandent également un bilan financier pour évaluer ce plan d'action.
Subvention d'équilibre
L'intersyndicale s'interroge : le groupe bénéficiera-t-il d'une subvention du pays ? Car le groupe est déficitaire d'un milliard F.CFP. Une première dans l'histoire. En août dernier, le PDG Jean-François Martin confiait à nos confrères de la Dépêche de Tahiti que ce déficit pourrait se poursuivre en 2023. Un découvert qui s’explique notamment par la mise en place du nouveau système d’information NOA. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles l'ancien directeur général de ONATI a été débarqué en décembre 2022.
Accessoirement, les syndicalistes réclament la régularisation des agents en CDD de longue durée, et demandent l'arrêt de l'attribution des promotions qu'ils considèrent "immoraux".
Si aucun accord n'est trouvé, le préavis sera effectif le 28 septembre à minuit.