Léon Bertrand écrit au président de la CTG, pour lui demander la tenue rapide du Congrès des élus. Il veut «changer de paradigme » dans les relations avec l'Etat. La réponse de Rodolphe Alexandre n’a pas tardé, qualifiant l’initiative d’« étrange, voire déconnectée de la réalité ».
Le maire de Saint Laurent du Maroni semble pressé de voir du changement. Il rappelle d’entrée à Rodolphe Alexandre sa première interpellation, le 08 août 2016, pour signaler la situation « dégradée » de la Guyane.
Léon Bertrand réclame l’organisation urgente du Congrès des élus, pour élaborer le « Projet Guyane » et parle de changement de paradigme. Il faut, écrit-il «refonder nos échanges avec le national. En somme, avoir une vision pour le territoire : proposer des actions audacieuses ».
Le maire de Saint Laurent du Maroni veut en finir avec « l’addition d’actions isolées, l’application de normes inadaptées au territoire, des politiques publiques qui ont montré leurs limites ». Il conclut son courrier par « Ne soyons plus des chiens affamés et tenus en laisse. Rêvons-nous loups, dignes et forts ».
Figure de la droite guyanaise, le nouveau positionnement de Léon Bertrand penche désormais pour un changement « audacieux » qui rappelle des souvenirs de la campagne électorale de 2015 pour la CTG.
La réponse de Rodolphe Alexandre ne s’est pas fait attendre. Le président de la Collectivité territoriale ne semble pas apprécier la mise sur la place publique des échanges de courriers qu’il a eus avec Léon Bertrand. « Permettez-moi de manière très respectueuse de m’inquiéter pour votre santé au regard de l’incohérence des courriers que vous avez rédigés ces derniers temps ».
Rodolphe Alexandre rappelle que le congrès, réclamé « à cor et à cri » par Léon Bertrand est acté, et une date a même été proposée aux différents maires et aux parlementaires.
Vient ensuite une attaque sur le passé politique de Léon Bertrand, qui n’a pas profité des « hauts réseaux d’influence » dont il disposait à l’époque où il était ministre ou député. Rodolphe Alexandre reprend ensuite l’image proposée par Léon Bertrand, qui terminait sa lettre par « Ne soyons plus des chiens affamés et tenus en laisse. Rêvons-nous loups, dignes et forts ». « Je me réjouis, écrit le président de la CTG, que vous vous soyez résolu à mordre la main de votre maître ». Là encore, le tacle s’enchaîne : Rodolphe Alexandre aurait souhaité l’image d’un animal local – « le jaguar », et non pas le loup, pour « désigner les Guyanais debout et déterminés à se battre pour la réussite de leur pays ».
A n’en pas douter, les échanges, pendant le prochain Congrès des élus, le 14 octobre prochain, risquent d’être savoureux.
Léon Bertrand réclame l’organisation urgente du Congrès des élus, pour élaborer le « Projet Guyane » et parle de changement de paradigme. Il faut, écrit-il «refonder nos échanges avec le national. En somme, avoir une vision pour le territoire : proposer des actions audacieuses ».
Le maire de Saint Laurent du Maroni veut en finir avec « l’addition d’actions isolées, l’application de normes inadaptées au territoire, des politiques publiques qui ont montré leurs limites ». Il conclut son courrier par « Ne soyons plus des chiens affamés et tenus en laisse. Rêvons-nous loups, dignes et forts ».
Figure de la droite guyanaise, le nouveau positionnement de Léon Bertrand penche désormais pour un changement « audacieux » qui rappelle des souvenirs de la campagne électorale de 2015 pour la CTG.
Chien affamé, jaguar ou loup ?
La réponse de Rodolphe Alexandre ne s’est pas fait attendre. Le président de la Collectivité territoriale ne semble pas apprécier la mise sur la place publique des échanges de courriers qu’il a eus avec Léon Bertrand. « Permettez-moi de manière très respectueuse de m’inquiéter pour votre santé au regard de l’incohérence des courriers que vous avez rédigés ces derniers temps ».
Rodolphe Alexandre rappelle que le congrès, réclamé « à cor et à cri » par Léon Bertrand est acté, et une date a même été proposée aux différents maires et aux parlementaires.
Vient ensuite une attaque sur le passé politique de Léon Bertrand, qui n’a pas profité des « hauts réseaux d’influence » dont il disposait à l’époque où il était ministre ou député. Rodolphe Alexandre reprend ensuite l’image proposée par Léon Bertrand, qui terminait sa lettre par « Ne soyons plus des chiens affamés et tenus en laisse. Rêvons-nous loups, dignes et forts ». « Je me réjouis, écrit le président de la CTG, que vous vous soyez résolu à mordre la main de votre maître ». Là encore, le tacle s’enchaîne : Rodolphe Alexandre aurait souhaité l’image d’un animal local – « le jaguar », et non pas le loup, pour « désigner les Guyanais debout et déterminés à se battre pour la réussite de leur pays ».
A n’en pas douter, les échanges, pendant le prochain Congrès des élus, le 14 octobre prochain, risquent d’être savoureux.