Puisque la commune ne passe pas à l'action, des d'habitants de la tribu de Koniambo ont décidé de prendre pelles, sable et gravier pour reboucher les nids de poule sur la route. Une action initiée par un groupe de femmes, aidées de quelques hommes et de beaucoup d'enfants.
"Chaque fois, on se cogne la tête"
"Les vacances, c'est pas que profiter, il faut travailler aussi", lance Enora Salvatore, 9 ans. Sibelia Avae, 15 ans, elle, en avait de toute façon marre de ces trous. "On passe là tous les jours et chaque fois, on se cogne la tête contre les vitres de la voiture, c’est énervant." Maintenant, "en cas d'urgence, ce sera plus facile pour évacuer les malades vers le village", explique Claudette Poadey.
Bien que saluée pour son utilité, cette action soulève des questions chez certains habitants de la tribu, notamment sur le rôle des pouvoirs publics. Pas de quoi vider les jeunes de leur énergie et de leur enthousiasme.