À Case-Pilote, la situation ne s’arrange pas. Alors que des barrages avaient été érigés ce mardi matin sur la RN2, la gendarmerie a mené une opération pour rétablir la circulation. Elle est ensuite restée sur place. Des altercations ont alors eu lieu entre les forces de l’ordre et des manifestants.
Deux interventions à déplorer
Selon Jean-Marc Bocquet, maire de la ville pilotine du nord, deux interventions de la gendarmerie sont à déplorer : l’arrestation d’un agent municipal qui a pu être libéré, et la prise à partie d’un jeune en situation de handicap, qui nécessite un soutien médical.
C’est une situation extrêmement stressante depuis ce matin. Nous sommes en train d’apaiser tout le monde, on utilise les associations, les parents, et les jeunes qui sont à l’écoute. Ils sont quand même conscients qu’il faut préserver leur territoire tout en maintenant leur mouvement, mais de manière saine et très sereine. [...] La sécurité des biens et des personnes, c’est ce qui nous importe, tout en permettant la manifestation. [...] On essaye de faire en sorte que les choses soient apaisées, qu’on n’ait pas de dérive, de surenchère de part et d’autre. C’est pour cela que je suis intervenu plusieurs fois pour demander aux gendarmes de libérer le jeune qui allait simplement sur son lieu de travail.
Jean-Marc Bocquet, maire de Case-Pilote
Discussions en cours entre le maire et le RPPRAC
Le RPPRAC, également sur place, se dit "choqué".
On ne mérite pas tant de violence, en vérité. Là, ce sont des gens qui étaient en train d’acheter à manger, qui allaient au travail, donc ça suffit.
Gladys Roger, RPPRAC
Des discussions ont été menées entre le maire et Gladys Roger du RPPRAC, pour tenter d’apaiser la situation.
Elles étaient toujours en cours en milieu d'après-midi, tandis que de nouveaux barrages ayant été érigés. Rodrigue Petitot a rejoint le collectif, accompagné du chanteur Kalash.
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