Les chefs de service du Centre Hospitalier de Cayenne estiment que "le CHC n'a jamais été en saturation"
En première ligne face au virus, le personnel hospitalier n’a eu d’autre choix que de tenir bon.
Au plus fort de l’épidémie, selon de nombreux témoignages de soignants, il aurait manqué de moyens et de personnels pour soigner les malades contaminés par la Covid…une situation critique mais concevable en temps de crise selon les praticiens
Selon les médecins de l'hôpital, les capacités d'hospitalisation se sont trouvées en forte tension mais jamais à saturation. "Quand vous avez une personne qui arrive tous les quart d’heure et qui est suspect d'avoir du covid, je ne vais pas vous dire que c’est facile à gérer. Je ne vais pas vous dire le contraire. On a toujours été en capacité, même si ça a été fait avec un certain délai, de gérer et d’hospitaliser l’ensemble des patients"
Depuis 2 à 3 semaines, les chefs de service estiment que la situation est beaucoup plus confortable qu’elle ne l’était auparavant. Le CHC a pu bénéficier du renfort matériel et humain nécessaire depuis que la crise sanitaire est passée dans l'hexagone.
Au plus fort de l’épidémie, selon de nombreux témoignages de soignants, il aurait manqué de moyens et de personnels pour soigner les malades contaminés par la Covid…une situation critique mais concevable en temps de crise selon les praticiens
"On n'a jamais été en saturation à 100%"
Selon les médecins de l'hôpital, les capacités d'hospitalisation se sont trouvées en forte tension mais jamais à saturation. "Quand vous avez une personne qui arrive tous les quart d’heure et qui est suspect d'avoir du covid, je ne vais pas vous dire que c’est facile à gérer. Je ne vais pas vous dire le contraire. On a toujours été en capacité, même si ça a été fait avec un certain délai, de gérer et d’hospitaliser l’ensemble des patients"
Quelques jours après leurs venues sur notre territoire, les représentants du gouvernement ont été critiqués à l’assemblée nationale par le député Gabriel Serville sur la gestion de la crise. La réponse du ministre de la santé Olivier Véran a été cinglante :«À aucun moment un patient qui s’est présenté à l’hôpital n’a pas été pris en charge faute de machine, faute de seringue, faute de lit, faute de place en réanimation»
"L’équipe de réanimation nous a dit, nous n'avons jamais manqué de lit, nous n’avons jamais manqué de respirateur, nous n’avons jamais manqué de place pour hospitaliser les malades et sauver des vies. Nous n’avons jamais manqué de matériel de protection"
Depuis 2 à 3 semaines, les chefs de service estiment que la situation est beaucoup plus confortable qu’elle ne l’était auparavant. Le CHC a pu bénéficier du renfort matériel et humain nécessaire depuis que la crise sanitaire est passée dans l'hexagone.
Aujourd'hui, le taux d’occupation du service de réanimation est de 67%. Les médecins considèrent que le centre hospitalier de Cayenne est "largement équipé pour absorber les nouvelles entrées. Mais on n’est jamais à l’abri d’un nouveau rebond. On s’y prépare."« On manque de moyens qui n'arrivent pas au moment où on les attend, mais qui arrivent quand même. Tout le monde s'occupe de nous. Si on dit, on nous a abandonné, c'est faux, mais dire qu'on a tout, on n'a pas tout, on veut un CHU par exemple"