Trois hommes d’affaires polynésiens ont acquis les actifs du Groupe Hersant Média (GHM) en Polynésie française pour un montant qui reste confidentiel.
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Les trois hommes, Richard Bailey (magnat de l’hôtellerie), Paul Chichong (fortune dans l’automobile) et Marc Collins (à la tête de capitaux familiaux) ont officialisé, jeudi, ce rachat qui comprend les deux quotidiens (La Dépêche de Tahiti et Les Nouvelles de Tahiti) de ce groupe, une radio (NRJ) et plusieurs magazines (Tiki Mag, Fenua’Orama, Maisons du Fenua et le gratuit Paru Vendu).
Les repreneurs se partageront chacun un tiers des parts du groupe renommé désormais "Média Polynésie". Si certains se préoccupent de l’avenir de la radio et des magazines, les 3 hommes ont déclaré ne pas souhaiter intervenir dans la ligne éditoriale des différentes rédactions ni "faire de la politique" ni de commencer "une carrière de journaliste" a déclaré Paul Chichong, 78 ans.
Les investisseurs souhaitent toutefois moderniser les titres en renforçant leur visibilité sur la toile. Au niveau des effectifs, ils ont assuré qu’il n’y aurait "pas de modification en profondeur". Le groupe GHM employait 170 salariés.
Cette reprise intervient alors que le pool bancaire du groupe Hersant souhaitait que GMH cède ses actifs en Polynésie française (et aussi en Nouvelle Calédonie) avant la fin de l’année 2013 en raison d’une dette importante.
Les repreneurs se partageront chacun un tiers des parts du groupe renommé désormais "Média Polynésie". Si certains se préoccupent de l’avenir de la radio et des magazines, les 3 hommes ont déclaré ne pas souhaiter intervenir dans la ligne éditoriale des différentes rédactions ni "faire de la politique" ni de commencer "une carrière de journaliste" a déclaré Paul Chichong, 78 ans.
Les investisseurs souhaitent toutefois moderniser les titres en renforçant leur visibilité sur la toile. Au niveau des effectifs, ils ont assuré qu’il n’y aurait "pas de modification en profondeur". Le groupe GHM employait 170 salariés.
Cette reprise intervient alors que le pool bancaire du groupe Hersant souhaitait que GMH cède ses actifs en Polynésie française (et aussi en Nouvelle Calédonie) avant la fin de l’année 2013 en raison d’une dette importante.