La desserte de la ligne Los Angeles-Papeete par Air France est menacée, provoquant l’inquiétude du personnel basé à Tahiti.
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L’échec des négociations en septembre et en octobre était un signe. A l’époque, la délégation régionale avait expliqué, avant de les conduire, qu’elle ne pourrait "pas garantir la poursuite de la desserte" en cas d’échec de celles-ci. Les voyageurs qui souhaitent se rendre en Polynésie française depuis Paris doivent emprunter deux vols : l’un jusqu’à Los Angeles, et le second jusqu’à Papeete, pour un trajet d’environ 22 heures au total. La ligne Los Angeles-Papeete est très déficitaire, selon la délégation régionale de la compagnie en Polynésie.
Selon les syndicats, elle a demandé au personnel navigant commercial un gain de productivité de 39%. Dans le cadre du plan "Transform 2015", Air France tente d’améliorer sa productivité de 20% au plan national. Les représentants syndicaux de la délégation régionale d’Air France en Polynésie doivent rencontrer vendredi à Paris le PDG de la compagnie, Alexandre de Juniac. "On nous a demandé d’économiser trois millions d’euros par an, ce qui représente 40% de la masse salariale des personnels naviguants commerciaux (PNC), en augmentant nos heures ou en baissant les salaires, ou en combinant les deux, mais il n’y a jamais eu de négociations" a affirmé à l’AFP Eric Delcuvellerie, délégué syndical de l’UNSA.
Nouveau coup dur
Cent seize employés d’Air France sont basés à Papeete, dont 86 PNC. Selon l’UNSA, la délégation régionale a proposé la suppression de sept postes, le gel de plusieurs primes et du treizième mois, et une diminution du salaire de 10% pendant deux ans. "Le souci, c’est qu’on ne nous garantit pas le maintien des emplois, donc on fournirait des efforts pendant deux ans sans être sûr de ne pas être remerciés à la fin de cette période" a précisé Eric Delcuvellerie.
La desserte de Papeete depuis Paris a débuté en 1960, d’abord par la TAI, puis par UTA, et enfin par Air France. La compagnie nationale partage ce marché avec sa concurrente locale Air Tahiti Nui (ATN), qui se retrouverait donc en situation de monopole si Air France abandonnait la ligne Los Angeles-Papeete.
La suppression de cette ligne serait un nouveau coup dur pour le tourisme polynésien, affecté par les crises économiques nord-américaine puis européenne, et par l’augmentation du prix des hydrocarbures.
Selon les syndicats, elle a demandé au personnel navigant commercial un gain de productivité de 39%. Dans le cadre du plan "Transform 2015", Air France tente d’améliorer sa productivité de 20% au plan national. Les représentants syndicaux de la délégation régionale d’Air France en Polynésie doivent rencontrer vendredi à Paris le PDG de la compagnie, Alexandre de Juniac. "On nous a demandé d’économiser trois millions d’euros par an, ce qui représente 40% de la masse salariale des personnels naviguants commerciaux (PNC), en augmentant nos heures ou en baissant les salaires, ou en combinant les deux, mais il n’y a jamais eu de négociations" a affirmé à l’AFP Eric Delcuvellerie, délégué syndical de l’UNSA.
Nouveau coup dur
Cent seize employés d’Air France sont basés à Papeete, dont 86 PNC. Selon l’UNSA, la délégation régionale a proposé la suppression de sept postes, le gel de plusieurs primes et du treizième mois, et une diminution du salaire de 10% pendant deux ans. "Le souci, c’est qu’on ne nous garantit pas le maintien des emplois, donc on fournirait des efforts pendant deux ans sans être sûr de ne pas être remerciés à la fin de cette période" a précisé Eric Delcuvellerie.
La desserte de Papeete depuis Paris a débuté en 1960, d’abord par la TAI, puis par UTA, et enfin par Air France. La compagnie nationale partage ce marché avec sa concurrente locale Air Tahiti Nui (ATN), qui se retrouverait donc en situation de monopole si Air France abandonnait la ligne Los Angeles-Papeete.
La suppression de cette ligne serait un nouveau coup dur pour le tourisme polynésien, affecté par les crises économiques nord-américaine puis européenne, et par l’augmentation du prix des hydrocarbures.