Le parti de Gaston Flosse, 80 ans, est arrivé en tête dans deux des trois circonscriptions de cette collectivité d’outre-mer, selon les résultats provisoires du 1er tour des législatives.
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Le parti autonomiste qualifie son candidat au second tour dans la 3ème circonscription, où il arrive derrière le candidat UPLD, parti du président indépendantiste Oscar Temaru.
L’UPLD obtient la deuxième place dans les deux autres circonscriptions, et aucun autre candidat n’atteint le seuil des 12,5% des électeurs inscrits, nécessaire pour accéder au second tour.
Le scrutin a aussi été marqué par une forte abstention : seuls 45,8% des électeurs sont allés voter, contre 54,9% aux législatives de 2007.
Malgré un fort rejet de la classe politique dans la population, les nouveaux candidats, trop nombreux (45 pour les 3 circonscriptions), n’ont pas réussi à s’imposer.
Les partis des deux leaders traditionnels, forts d’une base militante, s’affronteront donc en duels dans les trois circonscriptions le 16 juin.
Les deux tours sont espacés de quinze jours, pour permettre l’acheminement de la propagande électorale dans les îles et atolls, parfois par largages aériens. Les cinq archipels de Polynésie française sont disséminés dans l’océan Pacifique sur une surface équivalente à celle de l’Europe.
C’est dans la 1ère circonscription, celle de Papeete, des Tuamotu et des Marquises, que le parti de Gaston Flosse réalise son meilleur score. Son dauphin, Edouard Fritch, pourtant opposé à 15 candidats, obtient 36,63% des suffrages, contre 18,27% à son adversaire, l’UPLD Pierre Frébault.
Dans la 2ème circonscription, plus rurale, des petites communes de Tahiti et des Iles sous le Vent, un autre proche de M. Flosse, Jonas Tahuaitu, arrive en tête avec 29,12% des voix contre 24,25% à Philippe Neuffer, avocat nouveau venu en politique, mais soutenu par le parti de M. Temaru.
Ce parti l’emporte dans la 3ème circonscription, dont la principale commune est le fief du président indépendantiste Oscar Temaru. Son candidat, Tauhiti Nena, y obtient 30,52% des suffrages, contre 23,90% à Jean-Paul Tuaiva, un jeune chef d’entreprise qui se lance avec le soutien de Gaston Flosse.
Dans les trois circonscriptions, les reports de voix pourraient conduire à une victoire du candidat de Gaston Flosse, les autonomistes disposant d’un réservoir de voix plus important que les indépendantistes.
Les grands perdants sont l’ancien président Gaston Tong Sang, qui n’accède pas au second tour, et le député sortant Bruno Sandras, seul candidat à avoir obtenu l’investiture UMP, qui obtient moins de 10% des suffrages dans la 2ème circonscription.
Le FN, qui avait réussi une percée remarquée à la présidentielle, s’effondre avec 1,17% des voix.
Pour les électeurs polynésiens, le clivage national gauche-droite a peu de sens. Ils se déterminent en fonction des leaders locaux, et malgré une campagne axée sur les questions sociales et l’emploi dans cette collectivité en crise, le clivage entre autonomistes et indépendantistes perdure.
Les autonomistes sont traditionnellement plus proches de l’UMP. Gaston Flosse, membre fondateur du RPR, proche de Jacques Chirac et au passé judiciaire chargé, pourrait demander à ses députés de siéger sur les bancs de l’UMP, après des années de relations difficiles avec Nicolas Sarkozy.
Si les indépendantistes parviennent à faire élire ou un plusieurs députés, ils siègeront sur les bancs du PS, ce parti ayant une convention de partenariat pour les élections avec celui d’Oscar Temaru.
L’UPLD obtient la deuxième place dans les deux autres circonscriptions, et aucun autre candidat n’atteint le seuil des 12,5% des électeurs inscrits, nécessaire pour accéder au second tour.
Le scrutin a aussi été marqué par une forte abstention : seuls 45,8% des électeurs sont allés voter, contre 54,9% aux législatives de 2007.
Malgré un fort rejet de la classe politique dans la population, les nouveaux candidats, trop nombreux (45 pour les 3 circonscriptions), n’ont pas réussi à s’imposer.
Les partis des deux leaders traditionnels, forts d’une base militante, s’affronteront donc en duels dans les trois circonscriptions le 16 juin.
Les deux tours sont espacés de quinze jours, pour permettre l’acheminement de la propagande électorale dans les îles et atolls, parfois par largages aériens. Les cinq archipels de Polynésie française sont disséminés dans l’océan Pacifique sur une surface équivalente à celle de l’Europe.
C’est dans la 1ère circonscription, celle de Papeete, des Tuamotu et des Marquises, que le parti de Gaston Flosse réalise son meilleur score. Son dauphin, Edouard Fritch, pourtant opposé à 15 candidats, obtient 36,63% des suffrages, contre 18,27% à son adversaire, l’UPLD Pierre Frébault.
Dans la 2ème circonscription, plus rurale, des petites communes de Tahiti et des Iles sous le Vent, un autre proche de M. Flosse, Jonas Tahuaitu, arrive en tête avec 29,12% des voix contre 24,25% à Philippe Neuffer, avocat nouveau venu en politique, mais soutenu par le parti de M. Temaru.
Ce parti l’emporte dans la 3ème circonscription, dont la principale commune est le fief du président indépendantiste Oscar Temaru. Son candidat, Tauhiti Nena, y obtient 30,52% des suffrages, contre 23,90% à Jean-Paul Tuaiva, un jeune chef d’entreprise qui se lance avec le soutien de Gaston Flosse.
Dans les trois circonscriptions, les reports de voix pourraient conduire à une victoire du candidat de Gaston Flosse, les autonomistes disposant d’un réservoir de voix plus important que les indépendantistes.
Les grands perdants sont l’ancien président Gaston Tong Sang, qui n’accède pas au second tour, et le député sortant Bruno Sandras, seul candidat à avoir obtenu l’investiture UMP, qui obtient moins de 10% des suffrages dans la 2ème circonscription.
Le FN, qui avait réussi une percée remarquée à la présidentielle, s’effondre avec 1,17% des voix.
Pour les électeurs polynésiens, le clivage national gauche-droite a peu de sens. Ils se déterminent en fonction des leaders locaux, et malgré une campagne axée sur les questions sociales et l’emploi dans cette collectivité en crise, le clivage entre autonomistes et indépendantistes perdure.
Les autonomistes sont traditionnellement plus proches de l’UMP. Gaston Flosse, membre fondateur du RPR, proche de Jacques Chirac et au passé judiciaire chargé, pourrait demander à ses députés de siéger sur les bancs de l’UMP, après des années de relations difficiles avec Nicolas Sarkozy.
Si les indépendantistes parviennent à faire élire ou un plusieurs députés, ils siègeront sur les bancs du PS, ce parti ayant une convention de partenariat pour les élections avec celui d’Oscar Temaru.