Deux soeurs ont été condamnées jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises de Papeete pour les meurtres de deux retraités commis en 2008 et 2009, après les avoir volés pendant plusieurs mois.
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Surnommées les "Diaboliques" par la presse locale, Romana et Meherio Aurentz, 31 et 30 ans, s’en étaient prises à ces personnes isolées disposant de solides comptes en banque.
Leur mère, Henriette, et l’une de leurs amies, Vaiata Zahn, 22 ans, impliquées dans l’affaire, ont également écopé de 15 et 25 années de détention à l’issue de ce procès qui a duré deux semaines.
Le premier retraité, Gérard Legris, un vétéran de l’armée de 87 ans, résidait dans une pension tenue par la famille Aurentz sur la presqu’île tahitienne. Il est mort en mars 2008 après avoir ingéré pendant plusieurs mois de puissants neuroleptiques que les soeurs mélangeaient à sa nourriture. Elles avaient auparavant fait main basse sur la totalité de ses économies, environ 400.000 euros dilapidés en voyages, restaurants et achats de véhicules.
"Nous voulions seulement l’affaiblir pour qu’il ne puisse pas aller à la banque et se rendre compte qu’on lui avait vidé tout son argent (..) Il était plus intéressant pour nous vivant que mort", a confessé, lors de l’audience, l’une des jeunes femmes.
N’ayant pas été inquiétées après ce premier décès, les "Diaboliques" ont jeté leur dévolu, l’année suivante, sur Maurice Meheut, 78 ans. Après s’être attiré sa sympathie, elles ont voulu, en avril 2009, l’enlever de son domicile et le séquestrer.
Mais devant sa résistance, il a été frappé de plusieurs coups de batte de base-ball. Paniquées, les jeunes femmes ont quitté les lieux avant d’y revenir au milieu de la nuit pour mettre le feu à l’appartement afin d’effacer leurs traces. Selon le médecin légiste, la victime était toujours en vie lorsqu’elles ont déclenché l’incendie.
La mère, Henriette Aurentz, "maillon incontournable" du dossier, selon l’avocat général Jacques Lefort, avait adressé à ses filles un SMS : "N’oubliez pas vos gants et aspergez aussi (de l’essence) sur lui".
Les jeunes femmes seront interpellées et les enquêteurs feront le lien entre les deux affaires. Lors de ses réquisitions, l’avocat général a vilipendé les principales accusées, "aveuglées par l’argent facile", "dépourvues de tout sens moral", et animées par "les instincts les plus vils de l’être humain".
Le père du clan Aurentz et ses deux gendres ont été condamnés de deux à trois ans de prison ferme pour avoir participé aux escroqueries.
Leur mère, Henriette, et l’une de leurs amies, Vaiata Zahn, 22 ans, impliquées dans l’affaire, ont également écopé de 15 et 25 années de détention à l’issue de ce procès qui a duré deux semaines.
Le premier retraité, Gérard Legris, un vétéran de l’armée de 87 ans, résidait dans une pension tenue par la famille Aurentz sur la presqu’île tahitienne. Il est mort en mars 2008 après avoir ingéré pendant plusieurs mois de puissants neuroleptiques que les soeurs mélangeaient à sa nourriture. Elles avaient auparavant fait main basse sur la totalité de ses économies, environ 400.000 euros dilapidés en voyages, restaurants et achats de véhicules.
"Nous voulions seulement l’affaiblir pour qu’il ne puisse pas aller à la banque et se rendre compte qu’on lui avait vidé tout son argent (..) Il était plus intéressant pour nous vivant que mort", a confessé, lors de l’audience, l’une des jeunes femmes.
N’ayant pas été inquiétées après ce premier décès, les "Diaboliques" ont jeté leur dévolu, l’année suivante, sur Maurice Meheut, 78 ans. Après s’être attiré sa sympathie, elles ont voulu, en avril 2009, l’enlever de son domicile et le séquestrer.
Mais devant sa résistance, il a été frappé de plusieurs coups de batte de base-ball. Paniquées, les jeunes femmes ont quitté les lieux avant d’y revenir au milieu de la nuit pour mettre le feu à l’appartement afin d’effacer leurs traces. Selon le médecin légiste, la victime était toujours en vie lorsqu’elles ont déclenché l’incendie.
La mère, Henriette Aurentz, "maillon incontournable" du dossier, selon l’avocat général Jacques Lefort, avait adressé à ses filles un SMS : "N’oubliez pas vos gants et aspergez aussi (de l’essence) sur lui".
Les jeunes femmes seront interpellées et les enquêteurs feront le lien entre les deux affaires. Lors de ses réquisitions, l’avocat général a vilipendé les principales accusées, "aveuglées par l’argent facile", "dépourvues de tout sens moral", et animées par "les instincts les plus vils de l’être humain".
Le père du clan Aurentz et ses deux gendres ont été condamnés de deux à trois ans de prison ferme pour avoir participé aux escroqueries.