Le verdict du procès pour corruption du sénateur Gaston Flosse (DVD), ancien président de la Polynésie française, qui s’est achevé jeudi soir à Papeete (vendredi matin à Paris), sera connu le 15 janvier.
Dans ce dossier, Gaston Flosse, président du parti Tahoera’a Huiraitira, 82 ans, ancien proche de Jacques Chirac et ancien secrétaire d’Etat chargé du Pacifique sud, est soupçonné d’avoir perçu près de 1,2 million d’euros en liquide, entre 1993 et 2005, pour favoriser les sociétés de l’homme d’affaires Hubert Haddad.
Outre ces deux principaux accusés, 13 autres prévenus ont été entendus par le tribunal de Papeete. Toute la journée, les avocats ont dénoncé "un procès politique" n’ayant pour but que "de mettre un terme au système Flosse en Polynésie française".
Me Francis Szpiner, avocat d’Hubert Haddad, a accusé les juges instructeurs de vouloir "trouver des traces de corruption là où il n’y en a pas". Même défense pour Mes Jean-Yves Le Borgne et François Quinquis, avocats de Gaston Flosse, qui ont insisté sur "un procès qui glisse dans le caricatural, où l’argent respire la faute". A leurs yeux, l’accusation n’a pas démontré que l’argent versé par l’ancien chef d’entreprise au sénateur visait à faire obtenir aux sociétés d’Hubert Haddad les contrats de régie publicitaire des annuaires de Polynésie française.
Dans leur plaidoirie, ils ont insisté sur le fait que cet argent "servait à financer la vie politique de Gaston Flosse et de son parti, qui veut conserver la Polynésie française au sein de la République". "On condamne un homme pour ce qu’on pense de lui, non pour ce qu’il a fait", a dit Me Le Borgne. "La rumeur est aux quatre coins de ce dossier".
Ami de Jacques Chirac et cofondateur du RPR, Gaston Flosse avait vu ses relations avec l’UMP se détériorer après l’élection de Nicolas Sarkozy, à qui il attribue en partie les poursuites judiciaires dont il est l’objet. Dans cette affaire de corruption et de trafic d’influence, le procureur de la République a requis cinq ans de prison contre Gaston Flosse, cinq ans de privation de droits civiques et 10 millions CFP (environ 84.000 euros) d’amende. Cinq ans ont aussi été requis contre Hubert Haddad, et plusieurs peines de prison ont été demandées contre quatre autres prévenus.
Le procès qui a débuté le 24 septembre a été mis en délibéré. Le verdict sera rendu le 15 janvier 2013. Gaston Flosse doit aussi être jugé en appel, le 17 octobre, dans une affaire d’emplois fictifs. Il avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme et 83.800 euros d’amende.
Outre ces deux principaux accusés, 13 autres prévenus ont été entendus par le tribunal de Papeete. Toute la journée, les avocats ont dénoncé "un procès politique" n’ayant pour but que "de mettre un terme au système Flosse en Polynésie française".
Me Francis Szpiner, avocat d’Hubert Haddad, a accusé les juges instructeurs de vouloir "trouver des traces de corruption là où il n’y en a pas". Même défense pour Mes Jean-Yves Le Borgne et François Quinquis, avocats de Gaston Flosse, qui ont insisté sur "un procès qui glisse dans le caricatural, où l’argent respire la faute". A leurs yeux, l’accusation n’a pas démontré que l’argent versé par l’ancien chef d’entreprise au sénateur visait à faire obtenir aux sociétés d’Hubert Haddad les contrats de régie publicitaire des annuaires de Polynésie française.
Dans leur plaidoirie, ils ont insisté sur le fait que cet argent "servait à financer la vie politique de Gaston Flosse et de son parti, qui veut conserver la Polynésie française au sein de la République". "On condamne un homme pour ce qu’on pense de lui, non pour ce qu’il a fait", a dit Me Le Borgne. "La rumeur est aux quatre coins de ce dossier".
Cinq ans requis
Ami de Jacques Chirac et cofondateur du RPR, Gaston Flosse avait vu ses relations avec l’UMP se détériorer après l’élection de Nicolas Sarkozy, à qui il attribue en partie les poursuites judiciaires dont il est l’objet. Dans cette affaire de corruption et de trafic d’influence, le procureur de la République a requis cinq ans de prison contre Gaston Flosse, cinq ans de privation de droits civiques et 10 millions CFP (environ 84.000 euros) d’amende. Cinq ans ont aussi été requis contre Hubert Haddad, et plusieurs peines de prison ont été demandées contre quatre autres prévenus.
Le procès qui a débuté le 24 septembre a été mis en délibéré. Le verdict sera rendu le 15 janvier 2013. Gaston Flosse doit aussi être jugé en appel, le 17 octobre, dans une affaire d’emplois fictifs. Il avait été condamné en première instance à quatre ans de prison ferme et 83.800 euros d’amende.