Le président indépendantiste de la Polynésie française a indiqué qu’il allait demander le soutien des autres Etats d’Océanie au processus de décolonisation qu’il compte lancer à l’ONU.
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Oscar Temaru compte soumettre au Forum des îles du Pacifique (FIP), qui se tient à partir de mardi à Rarotonga, aux Îles Cook, sa volonté de réinscrire la Polynésie française sur la liste de l’ONU des territoires non autonomes à décoloniser.
"Si nous étions inscrits sur cette liste, sous le contrôle des Nations unies, je ne pense pas que les essais nucléaires auraient pu avoir lieu chez nous", a-t-il déclaré.
L’inscription sur cette liste ne mène pas à l’indépendance, mais peut conduire à un référendum. La population pourrait ainsi se prononcer sur sa souveraineté, un statut d’Etat associé, ou le maintien d’un statut de collectivité autonome dans la République.
La France est opposée à cette inscription. Ses principaux alliés en Océanie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, n’avait pas permis à Oscar Temaru d’obtenir le soutien qu’il souhaitait lors du précédent FIP, à Auckland en septembre 2011.
Il s’est assuré vendredi du soutien des autres îles polynésiennes membres du forum. "Tous les pays colonisateurs ont cette mission sacrée d’aider les territoires sous tutelle à prendre leur destin en main. Si aujourd’hui on n’y est pas encore, alors que tous ces micro-Etats autour de nous sont indépendants, je dirais que la France a failli à sa mission", conclut Oscar Temaru.
"La réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU n’est absolument pas une démarche inamicale à l’égard du gouvernement français, ni de la France en général’, a précisé le sénateur (apparenté PS) Richard Tuheiava, proche d’Oscar Temaru et également présent à Rarotonga. Il précise que cette réinscription "ne se confond ni techniquement, ni juridiquement et encore moins politiquement avec l’indépendance".
Les relations du gouvernement autonome polynésien avec la France, dont la Polynésie française est une collectivité d’Outre-mer, se sont apaisées depuis l’accession de François Hollande à la présidence de la République, qui s’est pourtant dit "défavorable" à l’indépendance de la Polynésie.
Le Parti socialiste et le Tavini Huiraatira d’Oscar Temaru sont alliés, alors que le principal parti autonomiste, le Tahoeraa de Gaston Flosse, est proche de l’UMP et siège avec les radicaux de Jean-Louis Borloo à l’Assemblée Nationale.
"Si nous étions inscrits sur cette liste, sous le contrôle des Nations unies, je ne pense pas que les essais nucléaires auraient pu avoir lieu chez nous", a-t-il déclaré.
L’inscription sur cette liste ne mène pas à l’indépendance, mais peut conduire à un référendum. La population pourrait ainsi se prononcer sur sa souveraineté, un statut d’Etat associé, ou le maintien d’un statut de collectivité autonome dans la République.
La France est opposée à cette inscription. Ses principaux alliés en Océanie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, n’avait pas permis à Oscar Temaru d’obtenir le soutien qu’il souhaitait lors du précédent FIP, à Auckland en septembre 2011.
Il s’est assuré vendredi du soutien des autres îles polynésiennes membres du forum. "Tous les pays colonisateurs ont cette mission sacrée d’aider les territoires sous tutelle à prendre leur destin en main. Si aujourd’hui on n’y est pas encore, alors que tous ces micro-Etats autour de nous sont indépendants, je dirais que la France a failli à sa mission", conclut Oscar Temaru.
"La réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non-autonomes de l’ONU n’est absolument pas une démarche inamicale à l’égard du gouvernement français, ni de la France en général’, a précisé le sénateur (apparenté PS) Richard Tuheiava, proche d’Oscar Temaru et également présent à Rarotonga. Il précise que cette réinscription "ne se confond ni techniquement, ni juridiquement et encore moins politiquement avec l’indépendance".
Les relations du gouvernement autonome polynésien avec la France, dont la Polynésie française est une collectivité d’Outre-mer, se sont apaisées depuis l’accession de François Hollande à la présidence de la République, qui s’est pourtant dit "défavorable" à l’indépendance de la Polynésie.
Le Parti socialiste et le Tavini Huiraatira d’Oscar Temaru sont alliés, alors que le principal parti autonomiste, le Tahoeraa de Gaston Flosse, est proche de l’UMP et siège avec les radicaux de Jean-Louis Borloo à l’Assemblée Nationale.