En visite sur le caillou, le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, a déclaré que l'Etat était "ouvert" à toute solution institutionnelle pour la Nouvelle-Calédonie, où un processus de décolonisation est en cours.
"L'Etat dit qu'il restera ouvert, si un accord se trouve pour sortir autrement de l'accord de Nouméa", a déclaré Victorin Lurel au terme d'une visite de trois jours à Nouméa, durant laquelle il a enchainé les entretiens avec les élus et les socio-professionnels. "Tous les partis politiques se montrent ouverts à la discussion en 2014. L'Etat, qui est en quelque sorte le go-beetween entre les uns et les autres, dit : "entendez-vous, on fera comme vous voulez, l'essentiel est qu'il y ait un accord fort", a-t-il ajouté.Des échéances politiques déterminantes se profilent dans l'archipel français du Pacifique sud. En mai 2014, des élections territoriales marqueront le début du dernier mandat de l'accord de Nouméa, qui depuis 1998 organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie.Ce texte, constitutionnalisé, prévoit qu'entre 2014 et 2018 se tienne un référendum d'autodétermination, pour décider ou pas de l'accession du pays à l'indépendance.A l'approche de cette période, qui risque de raviver les tensions entre droite non-indépendantiste et indépendantistes kanak, une réflexion est engagée en vue d'élaborer un statut conciliant les deux camps.
Victorin Lurel a ainsi souligné que l'accord de Nouméa demeurait "le texte qui nous conduit" mais que si les dirigeants locaux voulaient le faire "évoluer", l'Etat "ne bloquera pas".Le 11 octobre à l'hôtel Matignon, le comité des signataires de l'accord de Nouméa abordera, entre autres thèmes, cette question institutionnelle, qui cristallise les débats.Le conseiller d'Etat, Jean Courtial, et le professeur de droit public, Ferdinand Melin-Soucramanien, y transmettront leur rapport, rédigé à l'issue d'une mission de deux années.Leurs travaux explorent quatre hypothèses statutaires, deux se situant dans le cadre d'une pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, deux autres dans celui de l'autonomie.
Victorin Lurel a ainsi souligné que l'accord de Nouméa demeurait "le texte qui nous conduit" mais que si les dirigeants locaux voulaient le faire "évoluer", l'Etat "ne bloquera pas".Le 11 octobre à l'hôtel Matignon, le comité des signataires de l'accord de Nouméa abordera, entre autres thèmes, cette question institutionnelle, qui cristallise les débats.Le conseiller d'Etat, Jean Courtial, et le professeur de droit public, Ferdinand Melin-Soucramanien, y transmettront leur rapport, rédigé à l'issue d'une mission de deux années.Leurs travaux explorent quatre hypothèses statutaires, deux se situant dans le cadre d'une pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, deux autres dans celui de l'autonomie.