Une nouvelle fuite de liquide radioactif s'est produite à la centrale nucléaire japonaise accidentée de Fukushima et de l'eau contaminée pourrait s'être écoulée jusqu'à l'océan Pacifique.
Au total, quelque 430 litres de liquide toxique se sont échappés en raison de fortes chutes de pluie causées par de récents typhons selon un porte-parole de Tepco. Il a reconnu que "de l'eau contaminée pourrait bien s'être déversée dans la mer". Cette compagnie avait quelques heures auparavant annoncé avoir découvert mercredi en toute fin de journée des gouttes sur la partie supérieure d'un réservoir de 450 m3 et de huit mètres de haut. Une fuite de 300 m3 d'eau très radioactive était déjà survenue en août d'un gros réservoir de même conception, mais plus important, de 1.000 m3, mal assemblé.
L'incident, qualifié de "grave", avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 citernes similaires disséminées sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces cuves en acier de 11 mètres de hauteur pour 12 de diamètre pour les plus importantes ne sont manifestement pas adaptées au rôle qui leur est assigné.Cette série noire, qui a débuté juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) contenus dans les 0,3 km2 du port de la centrale".Depuis pourtant, et malgré la promesse de l'État de tout faire pour venir à bout de ce désastre, il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, l'arrêt soudain d'un équipement.
La centrale de Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.
Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne fonctionne à nouveau partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être mis au point par Toshiba et Hitachi avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine.Le démantèlement du site doit en principe être effectué pendant les quatre décennies à venir.
L'incident, qualifié de "grave", avait dégénéré en crise, obligeant Tepco à affecter des moyens supplémentaires pour contrôler les quelque 300 citernes similaires disséminées sur le site et dont la fiabilité laisse à désirer. Montées à la hâte, ces cuves en acier de 11 mètres de hauteur pour 12 de diamètre pour les plus importantes ne sont manifestement pas adaptées au rôle qui leur est assigné.Cette série noire, qui a débuté juste avant le vote final pour l'attribution des jeux Olympiques de 2020, avait conduit le Premier ministre nippon, Shinzo Abe, à s'impliquer pour garantir que "la situation était sous contrôle" et "les effets (des fuites d'eau) contenus dans les 0,3 km2 du port de la centrale".Depuis pourtant, et malgré la promesse de l'État de tout faire pour venir à bout de ce désastre, il ne se passe pas un jour sans que soit annoncé tantôt une fuite, l'arrêt soudain d'un équipement.
La centrale de Fukushima Daiichi regorge d'eau radioactive en partie stockée dans un millier de réservoirs de divers types ou accumulée dans les sous-sols du site. Tepco se débat depuis plus de deux ans avec ce liquide dont la quantité augmente de jour en jour.
Un système de décontamination est bien installé pour traiter cette eau et en extraire 62 des 63 éléments radioactifs restants (après le retrait des césium 134/137), mais il ne cesse de tomber en panne. Il ne fonctionne à nouveau partiellement que depuis lundi. Un autre, plus performant, doit être mis au point par Toshiba et Hitachi avec des fonds publics, mais il n'entrera en service au mieux que l'année prochaine.Le démantèlement du site doit en principe être effectué pendant les quatre décennies à venir.