Les bords de nos routes restent dangereux. Rien ou si peu n'est fait pour protéger les piétons qui les empruntent. Pourtant, des solutions existent comme par exemple avec les abribus.
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La famille de Keala, qui a été fauchée par une voiture le mois dernier, n’a pas été suivie par la justice. Son avocat avait déposé un référé liberté au tribunal administratif afin de contraindre le Pays et la commune de Papara à mieux sécuriser les bords de route. Mais ce n'est pas que dans cette commune que des efforts doivent être accomplis. C'est tout autour de l'île. Par exemple, les abribus font cruellement défaut le long des routes. A Punaauia, seuls 13 d'entre-eux ont été mis en service dans l'une des communes les plus peuplées de Tahiti. Certes, ils coûtent chers à construire, et leur financement dépend de l'endroit où ils doivent être édifiés, routes territoriales ou communales. Même chers, si les abribus protègent les gens de la pluie et du soleil, ils peuvent aussi les protéger de l'incivisme, voire de l'insécurité routière.
Ecoutez ces réactions d'usagers de transports en commun recueillies pas Ismaël Tahiata :