L’ONG Surfrider sensibilise sur les gestes en amont qui ont un impact sur le milieu marin. « Jeter par terre, c’est jeter à la mer » !
« Jeter par terre, c’est jeter à la mer »: à l’occasion de sa 19e campagne de nettoyage des plages, l’ONG Surfrider sensibilise sur les gestes en amont qui ont un impact sur le milieu marin, alors que les plages ont été envahies de déchets lors des récentes tempêtes.
« Quatre-vingt pour cent des déchets étant d’origine humaine, l’objectif est de faire comprendre qu’un geste anodin peut avoir des conséquences sur le milieu marin, et ce même si on vit en ville », a expliqué vendredi Stéphane Latxague, le directeur général de Surfrider, qui organise des actions de nettoyage jusqu’à dimanche en France et dans plusieurs autres pays.
L’ONG, dont le siège est à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), appelle chaque année les bénévoles à participer à des collectes de déchets sur les plages, mais aussi sur les berges des rivières et des lacs, dans le cadre de son programme « Initiatives Océanes », parrainé par l’ex-champion du monde de football, Bixente Lizarazu.
« La nouveauté cette année réside dans le fait que nous avons essuyé une série d’intempéries, les plages ont été envahies de déchets soulevés au fond de l’océan par la houle », explique à l’AFP Bixente Lizarazu, qui participe aux programmes pédagogiques à destination des enfants.
« Je ne suis pas alarmé par ces tempêtes, il y en aura toujours, c’est par cycles. En revanche, ça remet au grand jour la question des déchets aquatiques », ajoute le sportif.
Plusieurs plages du littoral aquitain avaient été interdites d’accès début mars pour raisons de sécurité, à cause de masses de déchets déposées par les forts courants et les marées spectaculaires.
Vendredi, une cinquantaine d’élèves du primaire, encadrés par des moniteurs de l’ONG, ont participé à une collecte de déchets à Biarritz. Après une heure et demie de ramassage, les enfants vident leurs sacs où s’entremêlent cigarettes, chaussures à talon, bouchons de bouteille, un caleçon…
« Savez-vous qu’il faut un peu moins de deux ans pour qu’une cigarette disparaisse ? », explique Eve, bénévole de Surfrider. « Qui les jette? ». « Les hommes ! », répondent en choeur les enfants, attentifs.
La campagne 2013, axée sur la lutte contre les sacs plastique à usage unique, avaient rassemblé 50.000 bénévoles dans 40 pays, selon l’ONG. Surfrider Foundation a été créée en 1990 par des surfeurs du Pays basque, dans le sillage d’un mouvement de protection des littoraux né en 1984 à à Malibu, en Californie.
Source: AFP
« Quatre-vingt pour cent des déchets étant d’origine humaine, l’objectif est de faire comprendre qu’un geste anodin peut avoir des conséquences sur le milieu marin, et ce même si on vit en ville », a expliqué vendredi Stéphane Latxague, le directeur général de Surfrider, qui organise des actions de nettoyage jusqu’à dimanche en France et dans plusieurs autres pays.
L’ONG, dont le siège est à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), appelle chaque année les bénévoles à participer à des collectes de déchets sur les plages, mais aussi sur les berges des rivières et des lacs, dans le cadre de son programme « Initiatives Océanes », parrainé par l’ex-champion du monde de football, Bixente Lizarazu.
« La nouveauté cette année réside dans le fait que nous avons essuyé une série d’intempéries, les plages ont été envahies de déchets soulevés au fond de l’océan par la houle », explique à l’AFP Bixente Lizarazu, qui participe aux programmes pédagogiques à destination des enfants.
« Je ne suis pas alarmé par ces tempêtes, il y en aura toujours, c’est par cycles. En revanche, ça remet au grand jour la question des déchets aquatiques », ajoute le sportif.
Plusieurs plages du littoral aquitain avaient été interdites d’accès début mars pour raisons de sécurité, à cause de masses de déchets déposées par les forts courants et les marées spectaculaires.
Vendredi, une cinquantaine d’élèves du primaire, encadrés par des moniteurs de l’ONG, ont participé à une collecte de déchets à Biarritz. Après une heure et demie de ramassage, les enfants vident leurs sacs où s’entremêlent cigarettes, chaussures à talon, bouchons de bouteille, un caleçon…
« Savez-vous qu’il faut un peu moins de deux ans pour qu’une cigarette disparaisse ? », explique Eve, bénévole de Surfrider. « Qui les jette? ». « Les hommes ! », répondent en choeur les enfants, attentifs.
La campagne 2013, axée sur la lutte contre les sacs plastique à usage unique, avaient rassemblé 50.000 bénévoles dans 40 pays, selon l’ONG. Surfrider Foundation a été créée en 1990 par des surfeurs du Pays basque, dans le sillage d’un mouvement de protection des littoraux né en 1984 à à Malibu, en Californie.
Source: AFP