Le Premier ministre de Vanuatu, Moana Carcasses Kalosil, (né à Taravao d'une mère Tahitienne et d'un père Français), est arrivé au pouvoir en mars 2013 et a été renversé jeudi par une motion de censure déposée par l’opposition, mais ensuite soutenue par plusieurs partis partenaires de sa coalition.
La motion, déposée la semaine dernière, a recueilli les voix de 35 des 52 élus, rapporte la radio nationale.
Dans la foulée, le Parlement a élu au poste de Premier ministre M. Joe Natuman, figure historique du Vanuaaku Pati.
M. Natuman aurait recueilli 40 des 52 voix.
Il devrait annoncer dans les prochains jours la composition de son gouvernement.
Il s’agissait de la troisième motion de censure déposée à l’encontre de M. Carcasses, francophone d’origine tahitienne, depuis son arrivée au pouvoir.
M. Natuman, originaire de l’île de Tanna (Sud), est une figure historique de l’archipel.
Membre du Vanuaaku Pati qui a conduit les anciennes Nouvelles-Hébrides franco-britanniques à l’indépendance, en 1980, il a ensuite occupé d’importants postes ministériels (intérieur, éducation, affaires étrangères, justice) au sein des gouvernements qui ont suivi, sous la houlette du pasteur anglican Walter Lini.
Depuis le dépôt de cette motion, M. Carcasses, pour sa part, avait affiché une relative sérénité et une confiance dans sa capacité de mettre en échec cette nouvelle motion.
Parmi les griefs formulés dans cette motion à son encontre, figurait en bonne place de sérieuses réserves concernant un plan d’octroi de la nationalité et de passeports à des investisseurs potentiels étrangers.
M. Carcasses, en début de semaine, défendait encore ce projet en rappelant que plusieurs pays, y compris dans la région, avaient déjà ou étaient sur le point d’adopter des programmes similaires, avec pour but de favoriser les investissements et donnant une visibilité aux entrepreneurs étrangers.
Autres projets controversés : la construction d’un second aéroport sur la côte Est de l’île principale de Vaté et la situation foncière et les transactions immobilières dans la capitale.
Aux fins de la construction de cet aéroport, M. Carcasses projetait d’octroyer une concession d’exploitation de cinquante ans à une société asiatique basée à Singapour.
M. Carcasses avait fait savoir ce week-end qu’il considérait les accusations portées à son encontre comme « sans fondement » et qu’il n’avait nulle intention de démissionner.
source:newspad-pacific.info
Dans la foulée, le Parlement a élu au poste de Premier ministre M. Joe Natuman, figure historique du Vanuaaku Pati.
M. Natuman aurait recueilli 40 des 52 voix.
Il devrait annoncer dans les prochains jours la composition de son gouvernement.
Il s’agissait de la troisième motion de censure déposée à l’encontre de M. Carcasses, francophone d’origine tahitienne, depuis son arrivée au pouvoir.
M. Natuman, originaire de l’île de Tanna (Sud), est une figure historique de l’archipel.
Membre du Vanuaaku Pati qui a conduit les anciennes Nouvelles-Hébrides franco-britanniques à l’indépendance, en 1980, il a ensuite occupé d’importants postes ministériels (intérieur, éducation, affaires étrangères, justice) au sein des gouvernements qui ont suivi, sous la houlette du pasteur anglican Walter Lini.
Depuis le dépôt de cette motion, M. Carcasses, pour sa part, avait affiché une relative sérénité et une confiance dans sa capacité de mettre en échec cette nouvelle motion.
Parmi les griefs formulés dans cette motion à son encontre, figurait en bonne place de sérieuses réserves concernant un plan d’octroi de la nationalité et de passeports à des investisseurs potentiels étrangers.
M. Carcasses, en début de semaine, défendait encore ce projet en rappelant que plusieurs pays, y compris dans la région, avaient déjà ou étaient sur le point d’adopter des programmes similaires, avec pour but de favoriser les investissements et donnant une visibilité aux entrepreneurs étrangers.
Autres projets controversés : la construction d’un second aéroport sur la côte Est de l’île principale de Vaté et la situation foncière et les transactions immobilières dans la capitale.
Aux fins de la construction de cet aéroport, M. Carcasses projetait d’octroyer une concession d’exploitation de cinquante ans à une société asiatique basée à Singapour.
M. Carcasses avait fait savoir ce week-end qu’il considérait les accusations portées à son encontre comme « sans fondement » et qu’il n’avait nulle intention de démissionner.
source:newspad-pacific.info