Deux des plus actifs volcans de l’archipel de Vanuatu, en pleine ceinture de feu du Pacifique, suscitent depuis plusieurs jours l’inquiétude des autorités, qui ont rehaussé le niveau d’alerte pour les populations locales
Dans un bulletin publié aujourd’hui, le bureau gouvernemental des risques naturels mentionne comme source de préoccupation de volcan situé sur l’île d’Ambrym, qui culmine à quelque 1.334 mètres. Selon ces sources, le mont serait entré dans une phase d’activité préoccupante, justifiant une augmentation du niveau d’alerte du niveau 1 à 2.
Les zones les plus à risque sont celles situées dans un périmètre immédiat du cratère, précise le bureau, qui estime qu’il n’est « pas sûr » de s’en approcher et, pour les touristes, de se contenter d’observer ce mont actif à une distance respectable.
Le 2 septembre 2014, un autre volcan de Vanuatu faisait aussi l’objet d’un autre bulletin du même organisme. Sur l’île d’Ambae (Nord-est), le volcan qui culmine à près de 1.500 mètres, aurait aussi commencé à émettre, depuis environ un mois, des quantités importantes de gaz.
Toutefois, l’alerte de niveau 1 a été maintenue pour ce volcan, le Manaro, dans le cratère duquel se trouve le lac acide Voui.
Tout comme pour le volcan d’Ambrym, les autorités recommandent de respecter une distance minimale et de ne pas s’approcher de la zone du cratère et du lac.
Ce volcan avait suscité plusieurs évacuations au cours des dix dernières années, face à un risque particulièrement redouté : la possibilité d’une fissuration des parois du cratère et de l’entrée en contact, potentiellement explosive, entre l’eau du lac et le magma en fusion.
Entre-temps, à Hawaii, un état d’urgence était déclaré début septembre 2014 en raison d’un regain d’activité du volcan situé sur Big Island.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, où le mont Tavurvur, l’un des deux volcans qui flanquent la ville de Rabaul (chef-lieu de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est), est lui aussi entré dans une brève phase d’éruption fin août 2014, les autorités ont alloué des fonds spéciaux afin de procéder au nettoyage des importantes superficies qui ont été recouvertes par une fine couche de cendres acides.
Les fonds serviront aussi à prendre en charge la fourniture de denrées alimentaires et d’eau pour les populations dont les cultures vivrières ont été endommagées par ces retombées particulièrement acides, à Rabaul et dans sa grande région.
Par ailleurs, des mesures sont toujours en place afin de conseiller aux populations les plus vulnérables (prédisposées à des maladies respiratoires, enfants en bas âge ou personnes âgées) soit d’éviter de sortir à l’air libre, soit, s’ils doivent le faire, de se protéger les voies aériennes.
Une vidéo publiée sur You tube, mise en ligne le 5 septembre 2014 a fait le tour du monde.
Prise par un touriste australien du Queensland, Phil McNamara, elle montre une phase particulièrement spectaculaire de la colère du Tavurvur, qui a été classée de type « strombolien » et met en évidence la puissante onde de choc suivant l’une des éruptions.
Regardez :
Source : http://newspad-pacific.info/
Les zones les plus à risque sont celles situées dans un périmètre immédiat du cratère, précise le bureau, qui estime qu’il n’est « pas sûr » de s’en approcher et, pour les touristes, de se contenter d’observer ce mont actif à une distance respectable.
Le 2 septembre 2014, un autre volcan de Vanuatu faisait aussi l’objet d’un autre bulletin du même organisme. Sur l’île d’Ambae (Nord-est), le volcan qui culmine à près de 1.500 mètres, aurait aussi commencé à émettre, depuis environ un mois, des quantités importantes de gaz.
Toutefois, l’alerte de niveau 1 a été maintenue pour ce volcan, le Manaro, dans le cratère duquel se trouve le lac acide Voui.
Tout comme pour le volcan d’Ambrym, les autorités recommandent de respecter une distance minimale et de ne pas s’approcher de la zone du cratère et du lac.
Ce volcan avait suscité plusieurs évacuations au cours des dix dernières années, face à un risque particulièrement redouté : la possibilité d’une fissuration des parois du cratère et de l’entrée en contact, potentiellement explosive, entre l’eau du lac et le magma en fusion.
Entre-temps, à Hawaii, un état d’urgence était déclaré début septembre 2014 en raison d’un regain d’activité du volcan situé sur Big Island.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, où le mont Tavurvur, l’un des deux volcans qui flanquent la ville de Rabaul (chef-lieu de la province insulaire de Nouvelle-Bretagne de l’Est), est lui aussi entré dans une brève phase d’éruption fin août 2014, les autorités ont alloué des fonds spéciaux afin de procéder au nettoyage des importantes superficies qui ont été recouvertes par une fine couche de cendres acides.
Les fonds serviront aussi à prendre en charge la fourniture de denrées alimentaires et d’eau pour les populations dont les cultures vivrières ont été endommagées par ces retombées particulièrement acides, à Rabaul et dans sa grande région.
Par ailleurs, des mesures sont toujours en place afin de conseiller aux populations les plus vulnérables (prédisposées à des maladies respiratoires, enfants en bas âge ou personnes âgées) soit d’éviter de sortir à l’air libre, soit, s’ils doivent le faire, de se protéger les voies aériennes.
Une vidéo publiée sur You tube, mise en ligne le 5 septembre 2014 a fait le tour du monde.
Prise par un touriste australien du Queensland, Phil McNamara, elle montre une phase particulièrement spectaculaire de la colère du Tavurvur, qui a été classée de type « strombolien » et met en évidence la puissante onde de choc suivant l’une des éruptions.
Regardez :
youtube
Source : http://newspad-pacific.info/