Une forte hausse de la température de la mer peut provoquer un "blanchissement" catastrophique du corail mais une étude publiée aujourd’hui a identifié plusieurs facteurs susceptibles de rendre certains coraux plus résistants que d'autres
Cinq facteurs peuvent déterminer si un récif est condamné ou non après un blanchissement, un phénomène menaçant la biodiversité, le tourisme et la pêche, indiquent des chercheurs dans la revue Nature.
"La profondeur de l'eau, la structure physique du récif avant la perturbation, les niveaux de nutriment, les volumes consommés par les poissons et la survie de jeunes coraux pourraient aider à prévoir la guérison du corail", écrit Nicholas Graham, de l'université australienne James Cook University, qui a dirigé l'étude.
L'un des pires épisodes de blanchissement massif a touché 60 pays tropicaux en 1998, année qui a connu un épisode de type Niño exceptionnel. El Niño est un courant chaud du Pacifique qui apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.
Les coraux dépendent d'algues microscopiques, les dinoflagellés, qui vivent en vastes colonies à leur surface.
Elles se nourrissent d'azote, de phosphore et autres nutriments fournis par le corail, et utilisent la lumière pour transformer cette nourriture en énergie.
La photosynthèse libère aussi de l'énergie dans les tissus du corail, lui permettant de construire le squelette de calcium qui abrite ces algues unicellulaires.
Quand le corail est soumis à un stress, comme une hausse importante de la température de l'eau, il se débarrasse des dinoflagellés et pâlit car ce sont ces algues qui contiennent des pigments lui donnant sa couleur.
A ce stade, les récifs ne sont pas morts mais ils deviennent plus sensibles aux maladies et mourront s'ils ne retrouvent pas ces algues. Leur disparition a un fort impact sur les populations de poissons.
Pour l'étude, les auteurs ont examiné des données recueillies durant 17 ans aux Seychelles, dont plus de 90% des coraux avaient blanchi en 1998.
Douze des 21 récifs coralliens des Seychelles ont retrouvé la santé, mais neuf n'y sont pas parvenus: en analysant cette situation, les chercheurs ont pu établir pour les différents paramètres des seuils au-delà desquels les coraux n'avaient pas survécu.
Ces résultats devraient permettre à l'avenir de "prédire quels coraux ont la capacité de redevenir sains" et cela "est très important pour cartographier les gagnants et les perdants et analyser les risques", estime Shaun Wilson, l'un des coauteurs de l'étude.
Source : AFP
"La profondeur de l'eau, la structure physique du récif avant la perturbation, les niveaux de nutriment, les volumes consommés par les poissons et la survie de jeunes coraux pourraient aider à prévoir la guérison du corail", écrit Nicholas Graham, de l'université australienne James Cook University, qui a dirigé l'étude.
L'un des pires épisodes de blanchissement massif a touché 60 pays tropicaux en 1998, année qui a connu un épisode de type Niño exceptionnel. El Niño est un courant chaud du Pacifique qui apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.
Les coraux dépendent d'algues microscopiques, les dinoflagellés, qui vivent en vastes colonies à leur surface.
Elles se nourrissent d'azote, de phosphore et autres nutriments fournis par le corail, et utilisent la lumière pour transformer cette nourriture en énergie.
La photosynthèse libère aussi de l'énergie dans les tissus du corail, lui permettant de construire le squelette de calcium qui abrite ces algues unicellulaires.
Quand le corail est soumis à un stress, comme une hausse importante de la température de l'eau, il se débarrasse des dinoflagellés et pâlit car ce sont ces algues qui contiennent des pigments lui donnant sa couleur.
A ce stade, les récifs ne sont pas morts mais ils deviennent plus sensibles aux maladies et mourront s'ils ne retrouvent pas ces algues. Leur disparition a un fort impact sur les populations de poissons.
Pour l'étude, les auteurs ont examiné des données recueillies durant 17 ans aux Seychelles, dont plus de 90% des coraux avaient blanchi en 1998.
Douze des 21 récifs coralliens des Seychelles ont retrouvé la santé, mais neuf n'y sont pas parvenus: en analysant cette situation, les chercheurs ont pu établir pour les différents paramètres des seuils au-delà desquels les coraux n'avaient pas survécu.
Ces résultats devraient permettre à l'avenir de "prédire quels coraux ont la capacité de redevenir sains" et cela "est très important pour cartographier les gagnants et les perdants et analyser les risques", estime Shaun Wilson, l'un des coauteurs de l'étude.
Source : AFP