Le volcan Marum, sur l’île d’Ambae (Vanuatu), a été le premier au monde à avoir été examiné en détails par des drones, dans le cadre d’une expédition pionnière menée par des scientifiques pour le compte du prestigieux National Geographic.
Ayant recours pour la première à ce genre de technologie pour observer un des volcans les plus actifs au monde, les scientifiques ont eu recours à Sam Cossman, un explorateur, pour manœuvrer plusieurs de ces engins jusque dans les entrailles de ce cône volcanique, à l’intérieur de la caldera d’une douzaine de kilomètres de diamètre. Côté scientifique, le géobiologiste américain Jeffrey Marlow, du California Institute of Technology, a supervisé les manœuvres dont le but était, en finale, de collecter le maximum d‘images en haute définition à l’aide de caméras GoPro attachées aux drones hélicoptères commandés à distance, pour ensuite reconstituer le volcan en imagerie 3D. Le résultat : des images saisissantes de la lave en fusion et des gaz toxiques présents à l’intérieur du Marum. Deux de ces engins ont été perdus au cours de ces survols rapprochés, au plus près de la lave, là où la température dépasse les 500 degrés Celsius : ils ont fini engloutis dans le lac de lave en fusion."Écouter le tonnerre de ce cratère, c’était comme si vous entendiez le battement du cœur de la planète ", a ensuite confié Sam Cossman, qui se trouvait au bord du cratère, équipé d’un costume ignifugé.
À l’aide de cette modélisation 3D, les scientifiques espèrent ensuite mieux comprendre et donc mieux prévoir le comportement souvent hasardeux et la gestion du risque de ce type de volcan, au bénéfice des autorités et des populations locales.
Sur l’île d’Ambrym, ces derniers jours, l’activité volcanique a été particulièrement intense, forçant les autorités à rehausser le niveau d’alerte, en particulier pour les cratères Maben-Mbwelesu, Niri-Mbwelesu et Mbwelesu, qui ont dégagé d’importants volumes de scories et de gaz acides.
Toutefois, dans leur dernier bulletin en date, le 2 mars 20105, le niveau était rétrogradé de la gradation 3 à 2, signe d’un progressif apaisement du volcan, considéré dans les traditions locales comme une divinité. Les touristes, mais aussi les populations riveraines, ont néanmoins toujours pour consigne de ne pas s’approcher des cratères, a précisé le département gouvernemental des risques géophysiques. En Nouvelle-Zélande, une équipe internationale de scientifiques s’apprête à prendre la mer pour rejoindre, à bord d’un bâtiment de la marine de ce pays, HMNZS Wellington, les profondeurs de l’Océan Pacifique. Objectif, là aussi : avoir recours à des instruments sophistiqués et télécommandés, en l’occurrence des sous-marins, pour explorer plusieurs volcans sous-marins, situés au Nord de la Nouvelle-Zélande, près des îles Kermadec, a annoncé début mars 2015 la télévision nationale. L’expédition est prévue pour durer deux semaines et devrait, entre autres domaines, se concentrer sur l’environnement acide sous-marin généré par ces cratères et la biodiversité qui y est associée.
Source : http://newspad-pacific.info/
Voici la vidéo du National Geographic:
À l’aide de cette modélisation 3D, les scientifiques espèrent ensuite mieux comprendre et donc mieux prévoir le comportement souvent hasardeux et la gestion du risque de ce type de volcan, au bénéfice des autorités et des populations locales.
Sur l’île d’Ambrym, ces derniers jours, l’activité volcanique a été particulièrement intense, forçant les autorités à rehausser le niveau d’alerte, en particulier pour les cratères Maben-Mbwelesu, Niri-Mbwelesu et Mbwelesu, qui ont dégagé d’importants volumes de scories et de gaz acides.
Toutefois, dans leur dernier bulletin en date, le 2 mars 20105, le niveau était rétrogradé de la gradation 3 à 2, signe d’un progressif apaisement du volcan, considéré dans les traditions locales comme une divinité. Les touristes, mais aussi les populations riveraines, ont néanmoins toujours pour consigne de ne pas s’approcher des cratères, a précisé le département gouvernemental des risques géophysiques. En Nouvelle-Zélande, une équipe internationale de scientifiques s’apprête à prendre la mer pour rejoindre, à bord d’un bâtiment de la marine de ce pays, HMNZS Wellington, les profondeurs de l’Océan Pacifique. Objectif, là aussi : avoir recours à des instruments sophistiqués et télécommandés, en l’occurrence des sous-marins, pour explorer plusieurs volcans sous-marins, situés au Nord de la Nouvelle-Zélande, près des îles Kermadec, a annoncé début mars 2015 la télévision nationale. L’expédition est prévue pour durer deux semaines et devrait, entre autres domaines, se concentrer sur l’environnement acide sous-marin généré par ces cratères et la biodiversité qui y est associée.
Source : http://newspad-pacific.info/
Voici la vidéo du National Geographic:
video dans un volcan du Vanuatu du National Geographie