L"Huilerie de Tahiti va se dégripper. Hier, un protocole d'accord a été signé. Ailleurs, les conflits durent ou s'annoncent. A Gaz de Tahiti, la situation est bloquée, la grogne gagne du terrain à la Dépêche et aux Ateliers pour la réinsertion professionnelle, et ça va mal dans le milieu médical.
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La grève à l’Huilerie de Tahiti est terminée. Après 43 jours de conflit, un accord a été trouvé, hier après-midi entre le Pays, la direction de l’Huilerie de Tahiti et la CSTP / FO. Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, la direction de l’Huilerie de Tahiti et les représentants du personnel, sont parvenus à un accord sur les revendications des grévistes jeudi en fin d’après-midi. Des solutions ont été trouvées notamment sur le paiement des heures de nuit, certaines caméras de surveillance seront supprimées. Mais surtout, le ramassage du coprah devrait reprendre d’ici une semaine.
Par contre, la grève se poursuit à Gaz de Tahiti. A chaque approvisionnement, les magasins sont pris d’assaut. Les clients font le tour de l'île pour trouver des bonbonnes, souvent en vain. Dans les stations-service, aucun espoir d'en acheter.
Le juge des référés rendra aujourd’hui sa décision sur le recours déposé par la direction de Gaz de Tahiti. La société reproche à la CSIP de ne pas vouloir négocier.
Par ailleurs, d’autres s’annoncent. Comme à la Dépêche de Tahiti du groupe Média Polynésie. A peine nommée, la nouvelle équipe doit faire face à un préavis de grève.
La CSIP, la CSTP/FO et O oe to oe rima réclament notamment le respect des accords sur le paiement du 13ème mois et de meilleures conditions de travail. Les syndicats dénoncent aussi des pressions sur les salariés. La distribution, la régie publicitaire et l’imprimerie sont concernées. Si aucun accord n’est trouvé, la grève sera effective mardi.
Une rencontre aura lieu, ce matin, entre l’intersyndicale et la direction.
Préavis de grève également aux Ateliers pour la réinsertion professionnelle. La CSTP / FO et la CSIP rejettent le plan social actuellement en cours dans l’entreprise. La grève pourrait être effective dès lundi. Une première négociation est prévue, ce matin.
Et dans le secteur de la santé, les radiologues du centre hospitalier poursuivent leur mouvement. Un nouveau préavis pourrait être déposé, il concernerait tout le CHPF.
Par contre, un protocole d’accord pourrait être signé, aujourd’hui, entre les infirmiers libéraux et le Pays.
Par contre, la grève se poursuit à Gaz de Tahiti. A chaque approvisionnement, les magasins sont pris d’assaut. Les clients font le tour de l'île pour trouver des bonbonnes, souvent en vain. Dans les stations-service, aucun espoir d'en acheter.
Le juge des référés rendra aujourd’hui sa décision sur le recours déposé par la direction de Gaz de Tahiti. La société reproche à la CSIP de ne pas vouloir négocier.
Par ailleurs, d’autres s’annoncent. Comme à la Dépêche de Tahiti du groupe Média Polynésie. A peine nommée, la nouvelle équipe doit faire face à un préavis de grève.
La CSIP, la CSTP/FO et O oe to oe rima réclament notamment le respect des accords sur le paiement du 13ème mois et de meilleures conditions de travail. Les syndicats dénoncent aussi des pressions sur les salariés. La distribution, la régie publicitaire et l’imprimerie sont concernées. Si aucun accord n’est trouvé, la grève sera effective mardi.
Une rencontre aura lieu, ce matin, entre l’intersyndicale et la direction.
Préavis de grève également aux Ateliers pour la réinsertion professionnelle. La CSTP / FO et la CSIP rejettent le plan social actuellement en cours dans l’entreprise. La grève pourrait être effective dès lundi. Une première négociation est prévue, ce matin.
Et dans le secteur de la santé, les radiologues du centre hospitalier poursuivent leur mouvement. Un nouveau préavis pourrait être déposé, il concernerait tout le CHPF.
Par contre, un protocole d’accord pourrait être signé, aujourd’hui, entre les infirmiers libéraux et le Pays.