Depuis 2011, date de la première épidémie de chikungunya dans le Pacifique, 14 épidémies de chikungunya et épisodes de circulation virale ont été signalés dans 11 des 22 États et Territoires insulaires océaniens.
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Le virus chikungunya a désormais touché la moitié des États et Territoires insulaires Océaniens et risque fort de poursuivre sa progression.
« Nous estimons que le virus continuera sa progression pendant quelques années encore, et ce, en raison de plusieurs facteurs, dont le faible niveau d’immunité des populations dans les pays jusqu’ici épargnés, la présence de moustiques vecteurs dans une grande partie de la région, le manque de moyens affectés à la lutte antivectorielle dans la plupart des pays océaniens et la forte mobilité des populations », précise le docteur yvan Souarès.
Toute personne séjournant ou se rendant dans un pays où circule le virus chikungunya peut agir pour se prémunir contre cette maladie et en éviter la propagation en se protégeant des moustiques et en contribuant aux efforts de lutte contre les moustiques vecteurs.
La CPS tient à jour une carte interactive en ligne illustrant les modes de circulation du chikungunya et d’autres maladies émergentes et à potentiel épidémique dans la région.
Ces symptômes sont analogues à ceux causés par la dengue, également présente dans la région.
Les douleurs articulaires chroniques, touchant particulièrement les petites articulations telles que les mains et les pieds, sont typiques du chikungunya.
Ces douleurs peuvent être invalidantes et perdurer pendant plusieurs mois, rendant difficiles le quotidien et la reprise de l’activité professionnelle chez les personnes malades, ce qui a des répercussions sur l’activité économique des collectivités touchées.
« Il est important que toute personne souffrante consulte un professionnel de santé pour pouvoir se soigner, mais aussi pour enrayer la propagation de ce type de maladies dans la région et au-delà, si elle voyage », insiste le docteur Souarès.
« Nous estimons que le virus continuera sa progression pendant quelques années encore, et ce, en raison de plusieurs facteurs, dont le faible niveau d’immunité des populations dans les pays jusqu’ici épargnés, la présence de moustiques vecteurs dans une grande partie de la région, le manque de moyens affectés à la lutte antivectorielle dans la plupart des pays océaniens et la forte mobilité des populations », précise le docteur yvan Souarès.
Voyageurs, soyez vigilants
Toute personne séjournant ou se rendant dans un pays où circule le virus chikungunya peut agir pour se prémunir contre cette maladie et en éviter la propagation en se protégeant des moustiques et en contribuant aux efforts de lutte contre les moustiques vecteurs.La CPS tient à jour une carte interactive en ligne illustrant les modes de circulation du chikungunya et d’autres maladies émergentes et à potentiel épidémique dans la région.
Les symptômes du Chikungunya
Toute personne présentant des symptômes évocateurs de chikungunya (fièvre supérieure à 38 °C et douleurs articulaires principalement, mais aussi douleurs musculaires, céphalées, nausée, fatigue intense et éruption cutanée), qui séjourne ou revient d’un séjour dans un pays touché, doit consulter un médecin au plus vite pour faire établir un diagnostic.Ces symptômes sont analogues à ceux causés par la dengue, également présente dans la région.
Les douleurs articulaires chroniques, touchant particulièrement les petites articulations telles que les mains et les pieds, sont typiques du chikungunya.
Ces douleurs peuvent être invalidantes et perdurer pendant plusieurs mois, rendant difficiles le quotidien et la reprise de l’activité professionnelle chez les personnes malades, ce qui a des répercussions sur l’activité économique des collectivités touchées.
« Il est important que toute personne souffrante consulte un professionnel de santé pour pouvoir se soigner, mais aussi pour enrayer la propagation de ce type de maladies dans la région et au-delà, si elle voyage », insiste le docteur Souarès.