Le centre du Chili a été touché mercredi soir par un séisme de très forte intensité, avec une magnitude évaluée jusqu'à 8,3, poussant les autorités à déclencher une alerte au tsunami sur les côtes du pays.
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MISE A JOUR LE 16-09-15 à 19H30
"Pour le moment, aucun dommage contre les personnes, aucune altération des services basiques ou des infrastructures" n'a été constaté, a assuré le Bureau national des situations d'urgence (Onemi).
La magnitude, calculée dans un premier temps à 7,2 par le centre sismologique national de l'université du Chili, a ensuite été revue à la hausse par le gouvernement chilien à 8 tandis que l'Institut américain de géologie (USGS) se montrait plus alarmiste à 8,3.
La secousse est survenue en début de soirée, affectant la capitale Santiago, qui compte 6,6 millions d'habitants, et a été suivie de nombreuses répliques. Elle a été ressentie jusqu'à Buenos Aires, en Argentine, à 1 400 kilomètres de là.
A Santiago, elle a provoqué un vaste mouvement de panique dans la population, des milliers d'habitants sortant dans les rues, a constaté un journaliste de l'AFP.
La Marine chilienne a immédiatement lancé une alerte au tsunami pour l'ensemble des côtes du pays sud-américain.
Selon le site journaldemontreal.com, "des vagues de plus de 4 mètres ont commencé à frapper certaines régions côtières du Chili vers 21h00 (heure de Montréal), à la suite du du tsunami provoqué par le puissant séisme de mercredi soir."
Le haut-commissariat appelle à la vigilance, plus particulièrement aux îles Marquises, et recommande :
de ne pas rester sur les plages et les bandes côtières cette nuit ;
de ne pas pratiquer d’activités nautiques ;
de consolider les amarres des embarcations à l’eau ;
d’éloigner des plages et des abords de cours d’eau les embarcations légères.
"Pour le moment, aucun dommage contre les personnes, aucune altération des services basiques ou des infrastructures" n'a été constaté, a assuré le Bureau national des situations d'urgence (Onemi).
La magnitude, calculée dans un premier temps à 7,2 par le centre sismologique national de l'université du Chili, a ensuite été revue à la hausse par le gouvernement chilien à 8 tandis que l'Institut américain de géologie (USGS) se montrait plus alarmiste à 8,3.
Chili, alerte au tsunami - Dominique Reymond, sismologue, directeur du laboratoire de géophysique de Pamatai.
GRAVES DAÑOS EN SALAMANCA pic.twitter.com/yMONuGJMBP
— Yerko Avalos (@YerkoAvalos) 17 Septembre 2015
Secousse ressentie jusqu'en Argentine
Le tremblement de terre a été enregistré à 19h54 (22h54 GMT) à 36 kilomètres à l'ouest de la ville de Canela Baja, dans la région de Coquimbo (500 kilomètres au nord de Santiago) et à une profondeur de 11 kilomètres, a indiqué le centre sismologique national de l'université du Chili.La secousse est survenue en début de soirée, affectant la capitale Santiago, qui compte 6,6 millions d'habitants, et a été suivie de nombreuses répliques. Elle a été ressentie jusqu'à Buenos Aires, en Argentine, à 1 400 kilomètres de là.
#Chili pic.twitter.com/06uKDYIWXB
— Martin (@Martin_02) 16 Septembre 2015
A Santiago, elle a provoqué un vaste mouvement de panique dans la population, des milliers d'habitants sortant dans les rues, a constaté un journaliste de l'AFP.
La Marine chilienne a immédiatement lancé une alerte au tsunami pour l'ensemble des côtes du pays sud-américain.
Selon le site journaldemontreal.com, "des vagues de plus de 4 mètres ont commencé à frapper certaines régions côtières du Chili vers 21h00 (heure de Montréal), à la suite du du tsunami provoqué par le puissant séisme de mercredi soir."
Le Pacific Tsunami Waring Center, du gouvernement américain, juge probable une vague de tsunami de 3 mètres au-dessus de la haute marée pour la côte chilienne, et de 10 cm à 1 mètre pour celles du Pérou de l'Équateur.
Aucune alerte en Polynésie
Même si le site journaldemontreal.com ajoute que "la Polynésie française se trouve également dans la ligne de mire des vagues de plusieurs mètres et qu'au large du Chili, des bouées ont enregistré des amplitudes de plus de 7 mètres du niveau de la mer depuis le séisme", le haut-commissariat tient à préciser qu' "au regard des calculs du Laboratoire de géophysique, qu’un train de vagues de faible intensité atteindra les côtes polynésiennes au cours de la nuit de mercredi à jeudi. Aucune alerte tsunami n’est lancée en Polynésie française, à l’heure actuelle. En revanche, une vigilance concerne les îles Marquises où des vagues de 1,20 mètre à 1,40 mètre sont susceptibles de toucher l’archipel aux alentours de 23h20 (heure de Tahiti).
Dans l’archipel de la Société (Iles Sous-le-Vent, Iles du Vent), des vagues d’environ 30 à 80 cm sont attendues approximativement à minuit.
Aux Australes, il y aura une montée des eaux évaluée entre 20 et 35 cm à 22h45.
Aux Gambier à Rikitea, elle se situera entre 10 à 20 cm à 22h (heure de Tahiti). Aux Tuamotu, la montée des eaux est estimée entre 10 à 30 cm, vers 22h20.
La population sera tenue informée des éventuelles évolutions du phénomène par voie de communiqués de presse".
Dans l’archipel de la Société (Iles Sous-le-Vent, Iles du Vent), des vagues d’environ 30 à 80 cm sont attendues approximativement à minuit.
Aux Australes, il y aura une montée des eaux évaluée entre 20 et 35 cm à 22h45.
Aux Gambier à Rikitea, elle se situera entre 10 à 20 cm à 22h (heure de Tahiti). Aux Tuamotu, la montée des eaux est estimée entre 10 à 30 cm, vers 22h20.
La population sera tenue informée des éventuelles évolutions du phénomène par voie de communiqués de presse".
Le haut-commissariat appelle à la vigilance, plus particulièrement aux îles Marquises, et recommande :
de ne pas rester sur les plages et les bandes côtières cette nuit ;
de ne pas pratiquer d’activités nautiques ;
de consolider les amarres des embarcations à l’eau ;
d’éloigner des plages et des abords de cours d’eau les embarcations légères.