2019 : le nouvel an dans le monde

Avant la Polynésie française, quasiment tous les pays ont basculé en 2018. La Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'Asie, l'Europe ont déjà fait le grand saut il y a quelques heures. Des réveillons placés sous le signe de la fête. Petit tour d'horizon. 
L'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Asie ont lancé en premier  les célébrations du passage à l'an 2019. Sydney, en Australie, est la première grande ville à passer dans la nouvelle année et elle a vu les choses en grand pour cette année. La plus grande ville australienne a déployé le plus grand feu d'artifice de son histoire, avec plus de 8,5 tonnes de matériel pyrotechnique disposées sur l'Opéra de Sydney et sur des barges. Alors que 2019 a été proclamée par l'ONU Année internationale des langues autochtones, la baie de Sydney a été le théâtre de cérémonies célébrant les cultures aborigènes.

A Auckland, en Nouvelle-Zélande, les douze coups de minuit ont quant à eux retenti avec un fantastique jeu de lumières et un feu d'artifice tiré depuis le sommet de la Sky Tower, qui surplombe la ville de ses 328 mètres de haut.
 

En avant la musique  


A Londres, c'est un Nouvel An spécial, placé sous le signe très politique du Brexit prévu pour 2019. Londres basculera dans la nouvelle année en célébrant sa relation avec l'Europe qu'elle s'apprête à quitter. Le feu d'artifice tiré sur le London Eye sera ainsi accompagné de musiques d'artistes d'Europe continentale. La municipalité a d'ailleurs prévu de mettre exceptionnellement les aiguilles de Big Ben sur le 12, bien que la célèbre horloge soit en travaux de rénovation jusqu'en 2021.

Rome, la capitale italienne a prévu quant à elle un Nouvel An bien chargé sur le plan culturel et artistique : des concerts gratuits dans toute la ville, ainsi que des performances pyrotechniques, des spectacles de clown et d'acrobaties. A Vienne, en Autriche, comme le veut la coutume, on a fait le Nouvel An en musique. Outre le traditionnel gala de la Saint-Sylvestre dans la Haufburg, ancienne résidence impériale, les Viennois ont pu assister sous les ors du Muskverein au répertoire de Richard Strauss interprété par l'Orchestre philharmonique de Vienne. 
 

De Hong-Kong au Brésil


A Hong-Kong, la plus occidentale des villes chinoises fête deux nouvelles années : celle du calendrier universel, le 31 décembre et surtout l'année du cochon, du calendrier chinois, qui débute le 16 février. La municipalité n'oublie pas pour autant de soigner la Saint-Sylvestre avec un grand feu d'artifice à 1,8 millions de dollars.

Malgré la crise économique et le bouleversement politique, Rio de Janeiro, la "ville merveilleuse" compte rester fidèle à sa tradition quant au Nouvel An. Le maire de la ville, Marcelo Crivella, a annoncé "le plus grand et le plus beau réveillon de tous les temps". Comme de coutume, des concerts ont eu lieu sur la mondialement célèbre plage de Copacabana, avant le gigantesque feu d'artifice qui sera tiré depuis la mer. 
 

À Dubaï, les mille et une lumières


La ville ultramoderne du golfe persique aime faire les choses en grand. Devenue une destination touristique prisée à force d'infrastructures ultramodernes et activités ludiques, l'émirat a proposéun Nouvel An hyperbolique. Les feux d'artifice se sont faits concurrence entre les gratte-ciel, de l'hôtel Burj-al-Arab à l'archipel artificiel de Palm Jumeirah. La Burj Khalifa, la plus haute tour du monde avec 829 mètres, s'est elle aussi parée de feux d'artifice. En 2014, Dubaï s'était offert le plus grand spectacle pyrotechnique du monde.


A Paris, la fête malgré la crise 


Sur les Champs-Élysées illuminés, une foule rassemblant badauds, gilets jaunes et touristes venus célébrer le réveillon du nouvel an à Paris était rassemblée pour faire la fête. La "plus belle avenue" du monde était littéralement noire de monde, et aucun incident majeur n' a été à déplorer à minuit.