Une trentaine de récifs artificiels réalisés en impression 3D vont être immergés sur une dizaine de kilomètres du littoral de la ville d'Agde (Hérault) en Méditerranée afin de préserver et développer la biodiversité.
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Ces "XReef" serviront à la fois de corps-mort solide pour maintenir la bouée de surface en place et de nouvel habitat pour la biodiversité marine, explique la Ville qui parle d'une "première internationale". Car, souligne-t-elle, "seulement quelques prototypes de récifs artificiels imprimés en 3D ont été produits et immergés jusqu'à présent dans le monde".
La ville d'Agde pilote ce projet avec la start-up montpelliéraine Seaboost pour la conception et la société XtreeE basée à Rungis et spécialisée dans l'impression 3D.
Une grande partie du littoral de la commune, dont celui du Cap d'Agde ne sera ainsi plus balisé en mer dans la bande des 300 m par le "trio infernal": "pneu, béton, chaîne qui casse et qui rouille", se félicite la ville.
Ce système était peu résistant aux coups de mer, pouvait dériver sur le fond et impacter sensiblement le milieu marin tout en nécessitant de nombreux déplacements des services municipaux maritimes pour la pose, la dépose et l'entretien.
La ville d'Agde gère une aire marine protégée de la côté agathoise classée Natura 2000 de quelque 6 150 hectares.
Cette aide comprend des milieux naturels marins à la fois fragiles et précieux tels que des herbiers de posidonies et des récifs coralligène ainsi que de nombreuses espèces de faune et de flore: algues, dauphins, tortues marines, grandes nacres...
C'est une forme en "feuilleté" qui a été choisi pour ces récifs en 3D en béton spécial afin de ménager des cavités de différentes formes et tailles pour le développement de la faune et de la flore méditérannéennes cotières.
Le suivi scientifique du projet sera assuré par une équipes de plongeurs professionnels biologistes marins de la direction du milieu marin d'Agde, ceux de l'université de Perpignan Via Domitia et le CNRS via le Cefrem (Centre de formation et de recherche sur les environnements méditérannéens).
Ces récifs ont coûté 224 000 euros hors taxe, financés à 60% par l'Ademe (Ministère de la Transition écologique), à 20% par la Ville, à 10% par la Région Occitanie et 10% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée.
Rudimentaires (pneus, dalles de béton) ou plus perfectionnés, les projets de récifs artificiels sont légion sur les côtes françaises depuis les années 1960. Leur intérêt écologique est toutefois discuté : en 2012, un rapport de l'Etat déplorait le manque de retour d'expérience suffisant pour en "tirer des enseignements définitifs".
La ville d'Agde pilote ce projet avec la start-up montpelliéraine Seaboost pour la conception et la société XtreeE basée à Rungis et spécialisée dans l'impression 3D.
Une grande partie du littoral de la commune, dont celui du Cap d'Agde ne sera ainsi plus balisé en mer dans la bande des 300 m par le "trio infernal": "pneu, béton, chaîne qui casse et qui rouille", se félicite la ville.
Ce système était peu résistant aux coups de mer, pouvait dériver sur le fond et impacter sensiblement le milieu marin tout en nécessitant de nombreux déplacements des services municipaux maritimes pour la pose, la dépose et l'entretien.
La ville d'Agde gère une aire marine protégée de la côté agathoise classée Natura 2000 de quelque 6 150 hectares.
Cette aide comprend des milieux naturels marins à la fois fragiles et précieux tels que des herbiers de posidonies et des récifs coralligène ainsi que de nombreuses espèces de faune et de flore: algues, dauphins, tortues marines, grandes nacres...
C'est une forme en "feuilleté" qui a été choisi pour ces récifs en 3D en béton spécial afin de ménager des cavités de différentes formes et tailles pour le développement de la faune et de la flore méditérannéennes cotières.
Le suivi scientifique du projet sera assuré par une équipes de plongeurs professionnels biologistes marins de la direction du milieu marin d'Agde, ceux de l'université de Perpignan Via Domitia et le CNRS via le Cefrem (Centre de formation et de recherche sur les environnements méditérannéens).
Ces récifs ont coûté 224 000 euros hors taxe, financés à 60% par l'Ademe (Ministère de la Transition écologique), à 20% par la Ville, à 10% par la Région Occitanie et 10% par l'Agence de l'Eau Rhône Méditerranée.
Rudimentaires (pneus, dalles de béton) ou plus perfectionnés, les projets de récifs artificiels sont légion sur les côtes françaises depuis les années 1960. Leur intérêt écologique est toutefois discuté : en 2012, un rapport de l'Etat déplorait le manque de retour d'expérience suffisant pour en "tirer des enseignements définitifs".