Le principal opérateur de télécommunications en Nouvelle-Zélande, Spark, a annoncé que les services de sécurité néo-zélandais lui avaient interdit d'utiliser des équipements du groupe chinois Huawei pour développer son réseau 5G en invoquant des "risques significatifs pour la sécurité nationale".
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Cette annonce intervient après des informations du quotidien américain Wall Street Journal sur le lancement par Washington d'une campagne pour dissuader des entreprises de pays alliés d'utiliser des équipements de Huawei pour la 5G, de crainte de donner à Pékin un accès à des informations sensibles.
Dans un communiqué, Spark explique avoir soumis, comme la loi l'y oblige, son projet de 5G au bureau gouvernemental pour la sécurité des communications (Government Communications Security Bureau, GCSB). Le chef du GCSB, Andrew Hampton, a émis des inquiétudes à propos de l'utilisation du Radio Access Network (RAN) de Huawei et rejeté le projet.
"Le directeur général a informé Spark aujourd'hui qu'il considère que la proposition de Spark d'utiliser l'équipement 5G de Huawei dans le futur RAN 5G de Spark poserait, si elle était mise en oeuvre, des risques significatifs pour la sécurité nationale", selon le communiqué du groupe.
A Pékin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a exprimé une "profonde préoccupation" après cette interdiction.
"Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à suivre les principes du marché et des réglementations internationales et à développer à l'étranger des partenariats économiques observant les lois locales", a déclaré le porte-parole, soulignant que "les partenariats économiques et commerciaux entre la Chine et la Nouvelle-Zélande apportent des bénéfices mutuels".
Avec un chiffre d'affaires de 603,6 milliards de yuans (76,8 milliards d'euros) en 2017, Huawei domine le marché mondial des équipements de télécommunication.
Les mises en garde américaines coïncident avec l'avènement de réseaux 5G qui permettront de décupler les accès mobiles et ultra-rapides à internet et connecter d'innombrables objets du quotidien.
Huawei a toujours assuré de son indépendance et affirmé n'avoir jamais utilisé ses équipements pour espionner ou saboter les communications dans les pays où ses équipements sont utilisés.
La Nouvelle-Zélande appartient à l'alliance dite "Five Eyes" qui réunit les services de renseignement néo-zélandais, australiens, britanniques, américains et canadiens.
Dans un communiqué, Spark explique avoir soumis, comme la loi l'y oblige, son projet de 5G au bureau gouvernemental pour la sécurité des communications (Government Communications Security Bureau, GCSB). Le chef du GCSB, Andrew Hampton, a émis des inquiétudes à propos de l'utilisation du Radio Access Network (RAN) de Huawei et rejeté le projet.
"Le directeur général a informé Spark aujourd'hui qu'il considère que la proposition de Spark d'utiliser l'équipement 5G de Huawei dans le futur RAN 5G de Spark poserait, si elle était mise en oeuvre, des risques significatifs pour la sécurité nationale", selon le communiqué du groupe.
A Pékin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a exprimé une "profonde préoccupation" après cette interdiction.
"Le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à suivre les principes du marché et des réglementations internationales et à développer à l'étranger des partenariats économiques observant les lois locales", a déclaré le porte-parole, soulignant que "les partenariats économiques et commerciaux entre la Chine et la Nouvelle-Zélande apportent des bénéfices mutuels".
Avec un chiffre d'affaires de 603,6 milliards de yuans (76,8 milliards d'euros) en 2017, Huawei domine le marché mondial des équipements de télécommunication.
Les mises en garde américaines coïncident avec l'avènement de réseaux 5G qui permettront de décupler les accès mobiles et ultra-rapides à internet et connecter d'innombrables objets du quotidien.
Huawei a toujours assuré de son indépendance et affirmé n'avoir jamais utilisé ses équipements pour espionner ou saboter les communications dans les pays où ses équipements sont utilisés.
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