Accident mortel de Moorea : que faire pour éviter d'autres drames ?

C'est à cet endroit que l'accident a eu lieu.

Le week-end dernier, l'île de Moorea a été endeuillée par un accident mortel d'un deux-roues dans lequel une jeune fille a perdu la vie. En septembre dernier, une pétition réclamait qu'à Tiahura la vitesse soit limitée après la rénovation de la route. Aujourd'hui, la même question se pose encore.

Quelques jours après l'accident de scooter qui a provoqué la mort d'une jeune fille, les riverains et commerçants de Tiahura à Haapiti signalent qu'en septembre 2020, une pétition a été adressée au ministre de l’Equipement. Les 68 signataires dénonçaient la vitesse excessive sur cette portion de route depuis sa rénovation, à l’origine de 2 accidents dont 1 décès. Ils demandaient l’étude de solutions concrètes pour ralentir les véhicules.

"Auparavant à cet endroit-là, il y avait un creux et les voitures ralentissaient. Et donc ça réduisait inévitablement la vitesse et c'était plutôt bien", explique Nancy Gouez, une des commerçantes pétitionnaires. "En tant que commerçant, on a vu la différence avec cette route refaite, parce qu'on a parfois des voitures [qui filent, ndlr] car il n'y a rien qui freine leur course, alors que la vitesse est limitée à 60 km/h".

Certains préconisent ainsi l'installation de ralentisseurs ou de passage protégé. 

Comportement responsable

 

Selon Hugot TAVAITAI, chef du service prévention de la commune de Moorea-Maio, "les textes ont évolué et les dos d'âne ne sont plus autorisés sur les routes principales". Plus que des infrastructures, il insiste sur "le comportement responsable de nos usagers, ce qui a toujours été l'objectif du comité de prévention et de la commune".