Une étudiante de l'université de la Polynésie française a été agressée hier soir, alors qu'elle se déplaçait dans une zone particulièrement peu éclairée.
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Une étudiante a été agressée à l'université de la Polynésie française. Les faits se sont produits aux alentours de 19h hier soir, jeudi 17 septembre. C'est l'heure à laquelle la jeune fille avait l'habitude de prendre le chemin de la maison.
Selon les témoignages d'autres étudiants et de la victime, les individus, au nombre de deux, ont tenté de lui dérober ses affaires, notamment son téléphone protable ainsi que son sac. L'agression a eu lieu à un endroit peu sécurisant : l'escalier qui relie l'université et le centre d'hébergement des étudiants.
L'escalier est en effet assez sombre, il n'est pas équipé de lampadaires, ce qui en fait le terrain de jeu idéal des délinquants. L'association d'étudiants a déjà prévenu les responsables de l'université, notamment son président, Patrick Capolsini, en vain. Interpellé par nos journalistes, ce dernier a affirmé qu'il ferait très prochainement nettoyer la zone, notamment retirer les herbes hautes qui y poussent.
Le soucis, c'est que pour que cet escalier soit aménagé comme il se doit, l'université a besoin de l'intervention de l'OPH (office polynésien de l'habitat) c'est à lui que reviendrait la compétence d'installer l'éclairage et c'est surtout lui qui se charge du centre d'hébergement étudiant. Seulement, selon les étudiants, la direction de l'OPH a été contactée et relancée à maintes reprises, même par le ministre, Jean Christophe Bouissou, sans aucune réaction.
Une plainte contre l'université de la Polynésie française et l'office polynésien de l'habitat a été déposée à la gendarmerie pour négligence et mise en danger d'autrui. En attendant, Haiata Poherui conseille aux autres étudiants de ne pas se déplacer seuls à cet endroit.
Selon les témoignages d'autres étudiants et de la victime, les individus, au nombre de deux, ont tenté de lui dérober ses affaires, notamment son téléphone protable ainsi que son sac. L'agression a eu lieu à un endroit peu sécurisant : l'escalier qui relie l'université et le centre d'hébergement des étudiants.
Ce n'est pas la première fois qu'il y a une agression à cet endroit. Il y en a même eu une pas plus tard que la semaine dernière.
Face au silence des autorités, une plainte est déposée
L'escalier est en effet assez sombre, il n'est pas équipé de lampadaires, ce qui en fait le terrain de jeu idéal des délinquants. L'association d'étudiants a déjà prévenu les responsables de l'université, notamment son président, Patrick Capolsini, en vain. Interpellé par nos journalistes, ce dernier a affirmé qu'il ferait très prochainement nettoyer la zone, notamment retirer les herbes hautes qui y poussent.
Le soucis, c'est que pour que cet escalier soit aménagé comme il se doit, l'université a besoin de l'intervention de l'OPH (office polynésien de l'habitat) c'est à lui que reviendrait la compétence d'installer l'éclairage et c'est surtout lui qui se charge du centre d'hébergement étudiant. Seulement, selon les étudiants, la direction de l'OPH a été contactée et relancée à maintes reprises, même par le ministre, Jean Christophe Bouissou, sans aucune réaction.
Une plainte contre l'université de la Polynésie française et l'office polynésien de l'habitat a été déposée à la gendarmerie pour négligence et mise en danger d'autrui. En attendant, Haiata Poherui conseille aux autres étudiants de ne pas se déplacer seuls à cet endroit.