Anne Hidalgo, maire sortante de Paris, qui se veut "la candidate des Outre-mer", affirme que le projet de maison des Outre-mer, dont la première pierre avait été posée en 2017 par François Hollande, verra le jour si elle est réélue, et servira à des projets mémoriels et associatifs.
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Une Maison des Outre-mer et un conseil des Outre-mer parisiens: la maire sortante (PS) de Paris et candidate à sa réélection Anne Hidalgo a annoncé lundi dans un communiqué une série de propositions à destination des 200 000 ultramarins de la capitale.
Rappelant son soutien dès 2013 à la création d'une Cité des Outre-Mer qui n'a finalement pas vu le jour, alors que la première pierre avait été posée en mars 2017 par François Hollande, Mme Hidalgo souhaite désormais "la création d'une Maison des Outre-mer, destinée à accueillir les projets mémoriels, liés en particulier à l'esclavage, ainsi que les actions associatives, citoyennes, sociales ou culturelles".
"Création d'un "Conseil des Outre-mer parisiens"
Mme Hidalgo, qui se veut "la candidate des Outre-mer", propose également "la création d'un Conseil des Outre-mer parisiens, permettant aux associations et acteurs citoyens de porter plus facilement auprès de la Ville de Paris des propositions utiles dans tous les domaines (culture, mémoire, économie, social, jeunesse), via notamment les budgets participatifs".
La candidate a aussi annoncé qu'elle renforcerait les coopérations entre Paris et les collectivités territoriales ultramarines et "faciliterait leur inclusion dans les réseaux mondiaux de villes (...), afin qu'ils trouvent une tribune pour faire valoir leurs spécificités et leurs atouts". Face aux problèmes de réchauffement climatique, elle les "épaulera dans leurs demandes de soutiens nationaux et européens".
Valorisation des grands écrivains ultramarins
Elle a également promis que les oeuvres des grands écrivains ultramarins seront "valorisées au sein du réseau des bibliothèques de Paris" et "dans le secteur périscolaire", que "les figures emblématiques des grands penseurs de l'outre-mer", et en particulier Aimé Césaire, seront mises à l'honneur "dans le cadre de l'Olympiade culturelle 2020-2024", et que les jeunes ultramarins seront aidés pour "leur insertion dans la vie professionnelle et citoyenne".
En matière de santé, elle promet de mettre en place avec l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), "un dépistage systématique de la drépanocytose", maladie génétique qui touche particulièrement les personnes originaires des Outre-mer ou d'Afrique, et "un dispositif d'information sur les risques du chlordécone (insecticide qui a pollué les sols antillais pour des centaines d'années, ndlr)".
Elle propose encore qu'un lieu culturel ou associatif porte le nom de l'acteur d'ascendance guadeloupéenne Jean-Michel Martial, décedé en octobre dernier, et une rue celui de Suzanne Césaire.
Rappelant son soutien dès 2013 à la création d'une Cité des Outre-Mer qui n'a finalement pas vu le jour, alors que la première pierre avait été posée en mars 2017 par François Hollande, Mme Hidalgo souhaite désormais "la création d'une Maison des Outre-mer, destinée à accueillir les projets mémoriels, liés en particulier à l'esclavage, ainsi que les actions associatives, citoyennes, sociales ou culturelles".
"Création d'un "Conseil des Outre-mer parisiens"
Mme Hidalgo, qui se veut "la candidate des Outre-mer", propose également "la création d'un Conseil des Outre-mer parisiens, permettant aux associations et acteurs citoyens de porter plus facilement auprès de la Ville de Paris des propositions utiles dans tous les domaines (culture, mémoire, économie, social, jeunesse), via notamment les budgets participatifs".
La candidate a aussi annoncé qu'elle renforcerait les coopérations entre Paris et les collectivités territoriales ultramarines et "faciliterait leur inclusion dans les réseaux mondiaux de villes (...), afin qu'ils trouvent une tribune pour faire valoir leurs spécificités et leurs atouts". Face aux problèmes de réchauffement climatique, elle les "épaulera dans leurs demandes de soutiens nationaux et européens".
Valorisation des grands écrivains ultramarins
Elle a également promis que les oeuvres des grands écrivains ultramarins seront "valorisées au sein du réseau des bibliothèques de Paris" et "dans le secteur périscolaire", que "les figures emblématiques des grands penseurs de l'outre-mer", et en particulier Aimé Césaire, seront mises à l'honneur "dans le cadre de l'Olympiade culturelle 2020-2024", et que les jeunes ultramarins seront aidés pour "leur insertion dans la vie professionnelle et citoyenne".
En matière de santé, elle promet de mettre en place avec l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), "un dépistage systématique de la drépanocytose", maladie génétique qui touche particulièrement les personnes originaires des Outre-mer ou d'Afrique, et "un dispositif d'information sur les risques du chlordécone (insecticide qui a pollué les sols antillais pour des centaines d'années, ndlr)".
Elle propose encore qu'un lieu culturel ou associatif porte le nom de l'acteur d'ascendance guadeloupéenne Jean-Michel Martial, décedé en octobre dernier, et une rue celui de Suzanne Césaire.