Cette application a été validée par les compagnies Air Caraïbes, French Bee et Air France. À partir de mars, il sera possible d’obtenir un certificat de validité du test PCR pour embarquer. Un moyen de contrôle qui pourrait s’étendre à celui d’une attestation de vaccination.
La question de la certification des résultats des tests PCR préoccupe les compagnies aériennes depuis plusieurs mois. Un problème qui sera bientôt résolu par une application dont le but est de lutter contre la falsification de ces documents.
L’application semble faire de nombreux adeptes, elle est utilisée depuis plusieurs semaines sur différentes liaisons à l’étranger. Trois acteurs sont à l’origine du concept : International SOS, des professionnels de la santé et de la sécurité au bénéfice des entreprises et la Chambre international de commerce.
À l’aide de laboratoire agrée, un certificat sera généré et rendu disponible dans l’application téléchargée par le passager. Une manière simple de ne plus faire passer les résultats entre les mains des voyageurs. Deux informations importantes : le résultat du test et la date à laquelle il a été réalisé.
"Cela garantit que le passager a réalisé son test dans un labo agréé dans les limites de temps imposées par la réglementation"
Avec ces données, l’application génère un QR code qui sera scanné lors de l’embarcation. "Cette application est utilisée depuis quasiment six mois", précise Sébastien Bedu, chef de produits chez Médaire, une filiale de la société AOKpass. Début mars, l’application sera proposée entre Paris et les Outre-mer. Les compagnies Air Caraïbes, French Bee et Air France ont déjà signé.
Le groupe Dubrueil confirme que l'application sera utilisée dès le début du mois de mars 2021 au départ de l’aéroport Paris-Orly à destination de la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Réunion et Tahiti.
Air France ouvre l’application à partir du 11 mars. Les compagnies paieront un abonnement pour bénéficier des services d’AOKpass. Cette application, qui n'est pour l'heure pas obligatoire, est sur la base du volontariat. Sébastien Bedu assure que l'application ne partage aucune donnée personnelle : "aucune info ne quitte le téléphone du passager (...) Il n'y a aucun échange de données ni personnelles, ni de santé."
Les données concernant la vaccination pourraient également être incluses "Si les réglementations telles qu'elles seront en place le demandent" avertit Sébastien Bedu. Ce n'est pour l'instant pas le cas à ce stade. "Nous sommes prêts au niveau technologique afin de parer à toute éventualité.", précise néanmoins le chef de produits chez Médaire.
Les clauses de confidentialité attendent d’être validées par la Commission nationale de l’informatique et des libertés, dont la fonction est d'agir comme régulateur des données personelles, qui n’a pas encore émis son verdict.