La deuxième édition du festival des Australes a été inaugurée à 17h, ce dimanche 7 avril, à Aorai Tini Hau à Pirae. Organisé par l'association "Na Hiro E Pae", il a pour but de mettre en valeur le savoir faire de l'archipel. Reportage.
•
Stands d'apprentissage, découvertes gratuites, spectacles de danses... Le programme du festival des Australes, qui se tiendra jusqu'au 14 avril, est chargé. L'événement a nécessité une longue préparation en amont pour les artisans. C’est le cas de Mathilde Hamblin. Pour ce festival, il lui a fallu deux semaines de préparation. "Je commande à Rimatara le pandanus et là je travaille", confie l'artisane de l’île de Rimatara qui appris son savoir-faire par sa mère.
Au stand des artisanes de Rurutu, on déballe encore les cartons. Tout se fait en douceur pour ne pas froisser les œuvres d’art. Pour l’instant, pas question de les laisser à l’air libre. "C'est pour faire une surprise au public", souligne Ginette Teruarii, artisane de Rurutu. Si l’exposition n’est pas encore ouverte, Hélène, elle, n’a pas attendu. Cette cliente invétérée sait très bien que les premiers arrivés sont toujours les mieux servis. "Je les admire, je les trouve magnifiques, ce sont des reines finalement", confie Hélène qui découvre toujours avec autant de plaisirs les créations des artisanes des Tuhaa Pae.
Rapa est l’île la plus éloignée de l’archipel des Australes, on y vit encore en communauté. Là-bas, les artisanes ont développé le tressage mais pas n’importe lequel : celui du roseau de montagne. "On est plutôt sur les chapeaux mais on essaye d'innover, cette année par exemple on a fait des porte-monnaie", explique Vainui Barsinas, artisane de Rapa.
Ce festival est un moyen pour les artisans de Tuhaa Pae de se revoir et partager leur savoir-faire. "Ca fait plaisir de revoir les Tuhaa Pae (...) Le festival est un lien qui nous unit", souligne Nathalie Teariki, tisseuses de couronnes de Rimatara. Près de 200 artisans, danseurs, chanteurs et musiciens participent au festival. La moitié d’entre eux sont descendus des îles. Les seules qui manquent à l’appel sont les artisans de la délégation de Raivavae.
Au stand des artisanes de Rurutu, on déballe encore les cartons. Tout se fait en douceur pour ne pas froisser les œuvres d’art. Pour l’instant, pas question de les laisser à l’air libre. "C'est pour faire une surprise au public", souligne Ginette Teruarii, artisane de Rurutu. Si l’exposition n’est pas encore ouverte, Hélène, elle, n’a pas attendu. Cette cliente invétérée sait très bien que les premiers arrivés sont toujours les mieux servis. "Je les admire, je les trouve magnifiques, ce sont des reines finalement", confie Hélène qui découvre toujours avec autant de plaisirs les créations des artisanes des Tuhaa Pae.
Un festival pour unir les liens
Rapa est l’île la plus éloignée de l’archipel des Australes, on y vit encore en communauté. Là-bas, les artisanes ont développé le tressage mais pas n’importe lequel : celui du roseau de montagne. "On est plutôt sur les chapeaux mais on essaye d'innover, cette année par exemple on a fait des porte-monnaie", explique Vainui Barsinas, artisane de Rapa.
Ce festival est un moyen pour les artisans de Tuhaa Pae de se revoir et partager leur savoir-faire. "Ca fait plaisir de revoir les Tuhaa Pae (...) Le festival est un lien qui nous unit", souligne Nathalie Teariki, tisseuses de couronnes de Rimatara. Près de 200 artisans, danseurs, chanteurs et musiciens participent au festival. La moitié d’entre eux sont descendus des îles. Les seules qui manquent à l’appel sont les artisans de la délégation de Raivavae.