Un homme a attaqué des passants dans le quartier de l'Opéra. L'un serait mort, deux grièvement blessés et deux autres plus légèrement. L'auteur de l'attaque a été abattu par la police. Une importante opération de police a été mise en place dans ce quartier du deuxième arrondissement de la capitale.
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L'attaque s'est déroulée dans un quartier très fréquenté de la capitale. Un homme armé d'un couteau a agressé des passants dans le centre de Paris, samedi 12 mai en début de soirée, faisant plusieurs victimes.
Que s'est-il passé ?
Peu avant 21 heures, samedi soir, un homme seul, muni d'un couteau et criant "Allah Akbar", s'en est pris à plusieurs passants, choisis au hasard, dans la rue Monsigny (2e arrondissement). Cette rue est située entre la place de l'Opéra et la place de la Bourse, dans un quartier de bars, restaurants et théâtres, très fréquenté le samedi soir. Très vite, un important dispositif policier a alors été déployé, et les autres passants qui se trouvaient dans des bars ou des restaurants ont été confinés à l'intérieur des établissements.
Quel est le bilan ?
Selon un bilan communiqué par la préfecture de police de Paris peu avant 22h30, l'un des passants agressés a trouvé la mort, tandis que deux ont été blessées grièvement, avant d'être évacués "en urgence absolue" vers l'hôpital Georges-Pompidou (15e arrondissement). Deux autres passants ont été blessés plus légèrement.
L'auteur de l'attaque, lui, a été abattu. Alertées par des appels téléphoniques, les forces de police sont aussitôt intervenues, et "ont tenté d'utiliser un pistolet Taser à deux reprises, mais ça n'a pas fonctionné. Comme l'individu se rapprochait et a tenté de s'en prendre à l'un de nos collègues physiquement avec le couteau, il a dû faire usage de son arme de service à deux reprises pour neutraliser l'individu", a expliqué sur franceinfo Loïc Travers, du syndicat Alliance.
Que sait-on des motivations de l'assaillant ?
Si l'enquête devra éclaricir les motivations exactes de l'auteur de cette agression, le mode opératoire utilisé et le fait que l'assaillant ait crié "Allah Akbar" durant l'attaque a conduit à la saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris, a annoncé le procureur de Paris, François Molins. Tard dans la soirée, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque via son agence de propagande.
Quelles sont les premières réactions ?
"Toutes mes pensées vont aux victimes et aux blessés de l’attaque au couteau perpétrée ce soir à Paris, ainsi qu’à leurs proches. Je salue au nom de tous les Français le courage des policiers qui ont neutralisé le terroriste. La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté", a réagi dans la soirée le président de la République, Emmanuel Macron, qui se trouve en week-end au fort de Brégançon (Var).
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a pour sa part "salué" via son compte Twitter "le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant". "Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux", a-t-il ajouté.
"Ce soir, notre ville a été meurtrie, a de son côté réagi la maire de Paris, Anne Hidalgo. Mes premières pensées vont à la famille de la victime qui a perdu la vie. Je pense également aux blessés et à leurs proches. Je veux leur dire que tous les Parisiens sont à leurs côtés."
Que s'est-il passé ?
Peu avant 21 heures, samedi soir, un homme seul, muni d'un couteau et criant "Allah Akbar", s'en est pris à plusieurs passants, choisis au hasard, dans la rue Monsigny (2e arrondissement). Cette rue est située entre la place de l'Opéra et la place de la Bourse, dans un quartier de bars, restaurants et théâtres, très fréquenté le samedi soir. Très vite, un important dispositif policier a alors été déployé, et les autres passants qui se trouvaient dans des bars ou des restaurants ont été confinés à l'intérieur des établissements.
Quel est le bilan ?
Selon un bilan communiqué par la préfecture de police de Paris peu avant 22h30, l'un des passants agressés a trouvé la mort, tandis que deux ont été blessées grièvement, avant d'être évacués "en urgence absolue" vers l'hôpital Georges-Pompidou (15e arrondissement). Deux autres passants ont été blessés plus légèrement.
L'auteur de l'attaque, lui, a été abattu. Alertées par des appels téléphoniques, les forces de police sont aussitôt intervenues, et "ont tenté d'utiliser un pistolet Taser à deux reprises, mais ça n'a pas fonctionné. Comme l'individu se rapprochait et a tenté de s'en prendre à l'un de nos collègues physiquement avec le couteau, il a dû faire usage de son arme de service à deux reprises pour neutraliser l'individu", a expliqué sur franceinfo Loïc Travers, du syndicat Alliance.
Que sait-on des motivations de l'assaillant ?
Si l'enquête devra éclaricir les motivations exactes de l'auteur de cette agression, le mode opératoire utilisé et le fait que l'assaillant ait crié "Allah Akbar" durant l'attaque a conduit à la saisine de la section antiterroriste du parquet de Paris, a annoncé le procureur de Paris, François Molins. Tard dans la soirée, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque via son agence de propagande.
Quelles sont les premières réactions ?
"Toutes mes pensées vont aux victimes et aux blessés de l’attaque au couteau perpétrée ce soir à Paris, ainsi qu’à leurs proches. Je salue au nom de tous les Français le courage des policiers qui ont neutralisé le terroriste. La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté", a réagi dans la soirée le président de la République, Emmanuel Macron, qui se trouve en week-end au fort de Brégançon (Var).
La France paye une nouvelle fois le prix du sang mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté (2/2).
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 12 mai 2018
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a pour sa part "salué" via son compte Twitter "le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant". "Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux", a-t-il ajouté.
Agression à #Paris : je salue le sang froid et la réactivité des forces de police qui ont neutralisé l’assaillant.
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 12 mai 2018
Mes premières pensées vont aux victimes de cet acte odieux.
"Ce soir, notre ville a été meurtrie, a de son côté réagi la maire de Paris, Anne Hidalgo. Mes premières pensées vont à la famille de la victime qui a perdu la vie. Je pense également aux blessés et à leurs proches. Je veux leur dire que tous les Parisiens sont à leurs côtés."