Auckland prolonge de 12 jours son (re)confinement

La Nouvelle-Zélande a prolongé d'au moins 12 jours le nouveau confinement d'Auckland après la propagation de l'épidémie en dehors de la plus grande ville du pays, a annoncé vendredi la Première ministre Jacinda Ardern.
"Le gouvernement a accepté de maintenir les mesures actuelles pendant 12 jours supplémentaires, ce qui porte (le confinement) à deux semaines complètes au total", a déclaré Mme Ardern.

Depuis que mardi quatre membres d'une même famille d'Auckland ont été testés positifs au coronavirus, après une remarquable série de 102 jours sans contamination locale, la Nouvelle-Zélande a enregistré une trentaine de nouveaux cas. 
Alors que la plupart de ces nouvelles contaminations ont été recensées à Auckland, une ville de 1,5 million d'habitants, deux cas l'ont été à Tokoroa, à 210 km au sud d'Auckland.

Cette propagation est intervenue en dépit du nouveau confinement imposé à Auckland, dans un premier temps à compter de mercredi à la mi-journée jusqu'à vendredi minuit. 

Des policiers ont été affectés au contrôle des sorties de la ville alors que des équipes sanitaires s'activent à identifier l'origine des nouveaux cas et que la campagne de dépistage a été intensifiée.

Mme Ardern a indiqué que des tests génétiques n'ont pas permis d'établir un lien entre cette épidémie et les cas de Covid-19 enregistrés sur des personnes en provenance de l'étranger et placées en quarantaine. 

Aucun lien avec la première vague de contaminations en mars-avril n'a également pu être établi. 

La Première ministre a cependant salué la rapidité avec laquelle cette nouvelle épidémie a été détectée et s'est montrée optimiste sur la capacité du pays à l'enrayer. 

"Des tests approfondis et la recherche des contacts ont permis de déterminer que la première personne porteuse a été malade vers le 31 juillet", a-t-elle affirmé. 

La Nouvelle-Zélande n'a jusqu'ici enregistré que 22 décès dus au coronavirus sur son sol pour une population de 5 millions d'habitants. 

Sa réponse efficace à la première vague épidémique avait été saluée par les pays étrangers.