Le véhicule à l'origine de l'accident aurait dévalé une pente en raison d'un problème technique. "Le montant des dégâts est inestimable", a réagi Camilo Rapu, président de la communauté indigène de Rapa Nui sur l'île de Pâques, dans un entretien accordé à CNN
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Les moaï, datés des XIIIᵉ et XVᵉ siècles, sont un trésor archéologique auquel les habitants de Rapa Nui tiennent beaucoup. Mais voilà, dimanche 1er mars, une des statues a été détruite dans un accident de voiture, causant ainsi des dommages et provoquant l’indignation de la population. "Le montant des dégâts est inestimable", a réagi Camilo Rapu, président de la communauté indigène de Rapa Nui sur l'île de Pâques, dans un entretien accordé à CNN.
Selon les autorités locales, le véhicule à l'origine de l'accident aurait dévalé une pente en raison d'une défaillance du système de freinage de la voiture. Il n'y avait alors aucun conducteur à bord, rapporte CNN. Quant au propriétaire du pick-up, un Chilien vivant sur l'île, a été entendu par la police dimanche 1er mars après l'accident.
Jusqu’à ce jour, le nombre de moaïs sur l’ensemble de l’île s’élevait à 887. Hautes de 2,5 à neuf mètres, ces statues pèsent en moyenne 13,8 tonnes. Suite à cet accident, le maire de l'île, Pedro Edmunds Paoa, a appelé à une réglementation plus stricte. Il a également fait part de son souhait d'interdire aux véhicules de stationner ou de circuler à proximité des statues classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Une proposition qui avait été refusée il y a huit ans.
Selon les autorités locales, le véhicule à l'origine de l'accident aurait dévalé une pente en raison d'une défaillance du système de freinage de la voiture. Il n'y avait alors aucun conducteur à bord, rapporte CNN. Quant au propriétaire du pick-up, un Chilien vivant sur l'île, a été entendu par la police dimanche 1er mars après l'accident.
Jusqu’à ce jour, le nombre de moaïs sur l’ensemble de l’île s’élevait à 887. Hautes de 2,5 à neuf mètres, ces statues pèsent en moyenne 13,8 tonnes. Suite à cet accident, le maire de l'île, Pedro Edmunds Paoa, a appelé à une réglementation plus stricte. Il a également fait part de son souhait d'interdire aux véhicules de stationner ou de circuler à proximité des statues classées au patrimoine mondial de l'Unesco. Une proposition qui avait été refusée il y a huit ans.