L’enquête a débuté après un signalement à la Gendarmerie. Deux jeunes hommes, âgés de 20 ans, et surveillants au collège de Rurutu auraient eu des conduites inappropriées avec deux adolescentes âgées de moins de 15 ans.
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Les faits présumés ont été dénoncés le 11 mars, et le jour suivant l’enquête des militaires débutait. A ce jour, cette dernière n’est pas encore finie mais, sur la base de témoignages concordants, les deux prévenus ont été présentés lundi après-midi devant un juge d’instruction de Papeete.
Les faits se seraient déroulés au mois de février de la présente année. Pour le premier prévenu, il s’agirait d’une relation sexuelle contrainte. Un viol en termes juridiques. C’est la thèse soutenue par le parquet. Le prévenu dément toute relation avec l'élève, même consentie. En outre, pour la défense, il y a des contradictions dans le témoignage de l’élève. Notamment sur les dates des faits supposés.
En effet, l’avocat de ce jeune père de famille soutient que ce dernier était absent de l’île à cette période. Il aurait été présent à Tahiti où sa conjointe venait d’accoucher. Le juge d’instruction a décidé de placer cette personne sous le statut de témoin assisté. L’enquête se poursuit pour démêler l’écheveau de ce premier dossier.
Dans le second cas, les investigations se poursuivent aussi. Mais leur lecture à ce premier stade du dossier est plus claire. Le surveillant de l’internat des garçons aurait bien eu une relation consentie avec l’adolescente. Cette dernière serait d’ailleurs passée par la fenêtre pour venir le rejoindre dans la soirée.
Seulement, cette élève aurait 14 ans et, en outre, le garçon par son statut de surveillant a autorité sur l’élève. Ces deux éléments associés font que cet homme a été mis en examen pour « atteinte sexuelle sur personne de moins de 15 ans ».
Dans l’île, nul commentaire ne filtre sur cette difficile affaire. L’instruction est en cours.
Les suspects ont été suspendus de leurs fonctions, et la Direction Générale de l'Éducation et des Enseignements attend les conclusions de la justice.
Écoutez Thierry Delmas, directeur de la DGEE :
Les faits se seraient déroulés au mois de février de la présente année. Pour le premier prévenu, il s’agirait d’une relation sexuelle contrainte. Un viol en termes juridiques. C’est la thèse soutenue par le parquet. Le prévenu dément toute relation avec l'élève, même consentie. En outre, pour la défense, il y a des contradictions dans le témoignage de l’élève. Notamment sur les dates des faits supposés.
En effet, l’avocat de ce jeune père de famille soutient que ce dernier était absent de l’île à cette période. Il aurait été présent à Tahiti où sa conjointe venait d’accoucher. Le juge d’instruction a décidé de placer cette personne sous le statut de témoin assisté. L’enquête se poursuit pour démêler l’écheveau de ce premier dossier.
Dans le second cas, les investigations se poursuivent aussi. Mais leur lecture à ce premier stade du dossier est plus claire. Le surveillant de l’internat des garçons aurait bien eu une relation consentie avec l’adolescente. Cette dernière serait d’ailleurs passée par la fenêtre pour venir le rejoindre dans la soirée.
Seulement, cette élève aurait 14 ans et, en outre, le garçon par son statut de surveillant a autorité sur l’élève. Ces deux éléments associés font que cet homme a été mis en examen pour « atteinte sexuelle sur personne de moins de 15 ans ».
Dans l’île, nul commentaire ne filtre sur cette difficile affaire. L’instruction est en cours.
Les suspects ont été suspendus de leurs fonctions, et la Direction Générale de l'Éducation et des Enseignements attend les conclusions de la justice.
Écoutez Thierry Delmas, directeur de la DGEE :
Thierry Delmas, directeur de la DGEE
Rurutu : deux surveillants devant la justice