Les chiffres de la sécurité routière concernant le nombre d'accidents, de blessés et de tués en Outre-mer seront désormais communiqués au même moment que les chiffres de la métropole.
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Sur proposition de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, qui défend régulièrement le "réflexe outre-mer" au sein du gouvernement, le Premier ministre Edouard Philippe "a décidé de mettre fin à une pratique historique consistant à ne pas publier les chiffres de la sécurité routière outre-mer", a indiqué le ministère, après le comité interministériel à la sécurité routière (CISR) de mardi 9 janvier.
"Le Premier ministre a décidé que les mesures prises lors du comité interministériel seraient intégralement appliquées dans les départements et régions d'outre-mer".
L'insécurité routière provoque "plus de 200 décès par an" en Outre-mer.
"Les décisions du comité inter ministériel y trouveront donc une résonance particulière, notamment concernant la protection des piétons, la responsabilisation des usagers de deux-roues motorisés ou encore les placements de véhicules en fourrière en cas d'infractions graves", a noté le ministère.
Plusieurs chiffres nationaux annuels ou mensuels, comme ceux de la sécurité routière, du chômage ou des homicides, sont régulièrement communiqués sans les chiffres de l'Outre-mer, ce que déplorent les élus ultramarins depuis de nombreuses années.
"Le Premier ministre a décidé que les mesures prises lors du comité interministériel seraient intégralement appliquées dans les départements et régions d'outre-mer".
Plus de 200 décès par an Outre mer
L'insécurité routière provoque "plus de 200 décès par an" en Outre-mer.
"Les décisions du comité inter ministériel y trouveront donc une résonance particulière, notamment concernant la protection des piétons, la responsabilisation des usagers de deux-roues motorisés ou encore les placements de véhicules en fourrière en cas d'infractions graves", a noté le ministère.
Plusieurs chiffres nationaux annuels ou mensuels, comme ceux de la sécurité routière, du chômage ou des homicides, sont régulièrement communiqués sans les chiffres de l'Outre-mer, ce que déplorent les élus ultramarins depuis de nombreuses années.