Dans le cadre des festivités du Heiva, le comité Heiva Rau organise chaque année un concours agricole. Un moment de gloire pour les agriculteurs de l'île qui présentent leurs plus beaux produits.
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Cette année, onze agriculteurs ont participé au concours. Sur la place Tuvavau, les produits sont exposés dès 7h du matin, tels des trophées.
Les agriculteurs, selon les produits qu'ils souhaitent présenter, s'inscrivent dans quatre catégories : les ignames, les bananes, le taro et les produits en tous genres.
"Il faut savoir que nous allons rencontrer les agriculteurs dès le mois de février. Nous allons inspecter les exploitations, si elles sont entretenues, comment se porte l’agriculture dans les champs. C’est à cette occasion également que nous savons si les agriculteurs sont prêts à se présenter au concours", dit Jacob Taruoura, agriculteur et membre du jury.
Les produits sont inspectés et pesés
Selon le règlement, chaque concurrent doit présenter deux variétés par produits. Plus les pièces sont généreuses, plus elles ont de chance de remporter le premier prix. Le jury porte également une attention particulière à l’esthétisme.
Moins de participants cette année
Si cette manifestation annuelle est une belle occasion de valoriser les agriculteurs et leur savoir faire, ils ne sont que onze à s'être inscrits à ce concours.
Dans la catégorie des ignames, Maui Teriirere, un agriculteur de Faanui remporte le premier prix, grâce à une pièce de 79 kilos. Il empoche la somme de 16. 000 frc.
Une agriculture familiale et peu structurée
Aujourd'hui encore, l’agriculture en Polynésie reste traditionnelle et familiale, s’appuie sur de petites exploitations axées sur la polyculture. Selon l'Institut d'émission d'outre mer, le secteur agricole regroupe 15 766 actifs en 2012, soit 10 % de la population active. Les chefs d’exploitation et leur famille représentent 90 % de la main-d’œuvre, auxquels s’ajoutent 1 580 ouvriers agricoles. Le secteur formel totalise moins de 1 % du chiffre d’affaires déclaré par les entreprises du pays.
Les agriculteurs, selon les produits qu'ils souhaitent présenter, s'inscrivent dans quatre catégories : les ignames, les bananes, le taro et les produits en tous genres.
"Il faut savoir que nous allons rencontrer les agriculteurs dès le mois de février. Nous allons inspecter les exploitations, si elles sont entretenues, comment se porte l’agriculture dans les champs. C’est à cette occasion également que nous savons si les agriculteurs sont prêts à se présenter au concours", dit Jacob Taruoura, agriculteur et membre du jury.
Les produits sont inspectés et pesés
Selon le règlement, chaque concurrent doit présenter deux variétés par produits. Plus les pièces sont généreuses, plus elles ont de chance de remporter le premier prix. Le jury porte également une attention particulière à l’esthétisme.
Moins de participants cette année
Si cette manifestation annuelle est une belle occasion de valoriser les agriculteurs et leur savoir faire, ils ne sont que onze à s'être inscrits à ce concours.
Dans la catégorie des ignames, Maui Teriirere, un agriculteur de Faanui remporte le premier prix, grâce à une pièce de 79 kilos. Il empoche la somme de 16. 000 frc.
Une agriculture familiale et peu structurée
Aujourd'hui encore, l’agriculture en Polynésie reste traditionnelle et familiale, s’appuie sur de petites exploitations axées sur la polyculture. Selon l'Institut d'émission d'outre mer, le secteur agricole regroupe 15 766 actifs en 2012, soit 10 % de la population active. Les chefs d’exploitation et leur famille représentent 90 % de la main-d’œuvre, auxquels s’ajoutent 1 580 ouvriers agricoles. Le secteur formel totalise moins de 1 % du chiffre d’affaires déclaré par les entreprises du pays.