Le ministre de la santé a reconnu vendredi matin que le Pays ne peut pas "interdire à quelqu'un de monter dans un avion", et qualifié ce certificat médical, jusqu'ici présenté comme "obligatoire", d' "action citoyenne".
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Le certificat médical de non-contagiosité n'a pas de "socle juridique solide", a reconnu ce vendredi matin le ministre de la santé Jacques Raynal. Très contesté depuis sa mise en place, ce document devait être exigé de tout passager désirant monter dans un avion à destination de la Polynésie française, normalement à compter du 2 mars, puis finalement du 9 mars, afin de laisser le temps aux compagnies aériennes de s'organiser et de prévenir leurs passagers.
Il est en réalité impossible d'exiger un tel document d'un voyageur.
"Premièrement, on ne peut pas interdire à quelqu'un de monter dans l'avion", a répondu le ministre de la santé lorsque le point a été soulevé ce vendredi matin, au cours du deuxième point presse hebdomadaire du gouvernement sur le coronavirus. "Deuxièmement on ne peut pas interdire à quelqu'un de venir en Polynésie s'il en a envie, s'il est Français surtout parce que c'est le territoire français même si on est autonome. Donc c'est ce qui fait cette fragilité juridique dont vous parlez" a expliqué Jacques Raynal.
"Action citoyenne"
Pour le ministre il s'agit toutefois d'une "action citoyenne" : "pourquoi ne pas vouloir aller voir un médecin et risquer d'importer le virus?" a questionné le ministre.
Sur le site de la direction de la santé, il n'est nulle part indiqué que cette mesure a un caractère facultatif, mais bien que "toute personne (y compris les personnels navigants) doit présenter à l’embarquement d’un vol à destination de la Polynésie française, une attestation médicale datant de moins de 5 jours certifiant l’état de santé exempt de tout signe clinique d’infection décelable".
De nombreux voyageurs ont fait part de leur difficulté à obtenir un rendez-vous avec un médecin en France, et se sont plaints du coût d'une telle visite médicale aux Etats-Unis.
Le ministre a déclaré ce vendredi que pour ceux qui se retrouveront dans l'impossibilité de fournir ce certificat médical, un dispositif sera mis en place à l'aéroport.
Il est en réalité impossible d'exiger un tel document d'un voyageur.
"Premièrement, on ne peut pas interdire à quelqu'un de monter dans l'avion", a répondu le ministre de la santé lorsque le point a été soulevé ce vendredi matin, au cours du deuxième point presse hebdomadaire du gouvernement sur le coronavirus. "Deuxièmement on ne peut pas interdire à quelqu'un de venir en Polynésie s'il en a envie, s'il est Français surtout parce que c'est le territoire français même si on est autonome. Donc c'est ce qui fait cette fragilité juridique dont vous parlez" a expliqué Jacques Raynal.
"Action citoyenne"
Pour le ministre il s'agit toutefois d'une "action citoyenne" : "pourquoi ne pas vouloir aller voir un médecin et risquer d'importer le virus?" a questionné le ministre.
Sur le site de la direction de la santé, il n'est nulle part indiqué que cette mesure a un caractère facultatif, mais bien que "toute personne (y compris les personnels navigants) doit présenter à l’embarquement d’un vol à destination de la Polynésie française, une attestation médicale datant de moins de 5 jours certifiant l’état de santé exempt de tout signe clinique d’infection décelable".
De nombreux voyageurs ont fait part de leur difficulté à obtenir un rendez-vous avec un médecin en France, et se sont plaints du coût d'une telle visite médicale aux Etats-Unis.
Le ministre a déclaré ce vendredi que pour ceux qui se retrouveront dans l'impossibilité de fournir ce certificat médical, un dispositif sera mis en place à l'aéroport.
Certificat médical : pourquoi il n'a en fait rien d'obligatoire