Championnats de France de ping pong : participer pour progresser

Pas facile de tenir la cadence pour le petit Ariitea Sanne. Pour la 1ère fois dans l'Hexagone, le jeune pongiste participe à ces championnats de France. "Je n'ai jamais joué ici. C'est dur pour s'échauffer, à cause du froid. Comparé à Tahiti, il fait chaud et c'est plus facile pour s'échauffer", avoue le pongiste de Raiatea.

Des conditions de jeu différentes où il faut vite s'adapter pour ne pas se faire surpasser par ses adversaires. "C'est pas donné à tout le monde de venir participer...En Polynésie, on joue toujours les mêmes personnes, alors qu'ici il y a différents niveaux de jeu. Mais bon, je pense que ça va les faire progresser", explique Heimana WONG, coach de la fédération tahitienne de tennis de table (FTTT).

Et ce n'est pas Keala qui dira le contraire. La licenciée du club de Pirae fait de la résistance face à l'une des principales têtes de série de la compétition. "On est une petite île et on doit être au moins une quinzaine de filles. Et si on ne compte pas celles qui sont là pour le loisir, on doit être à peine 5 à s'entraîner. Donc ça fait plaisir de jouer contre des filles qui ont un jeu qu'on ne trouve pas forcément à Tahiti", précise Keala TEHAHETUA, du Taaone tennis de table Pirae.

Face aux meilleurs

Moins bien classé de sa catégorie, Keanu affronte un adversaire en pole Espoirs habitué à s'entraîner tous les jours. Qu'importe le résultat, le Tahitien réalise la chance qu'il a de pouvoir se mesurer aux meilleurs.

"Tu as de la progression, tu sais où tu en es dans ton parcours, et comment tu peux faire pour t'améliorer", souligne Keanu Decian, du Taaone tennis de table Pirae.

A ces championnats, les 3 pongistes repartent certes avec peu de victoires mais avec une belle expérience et beaucoup de plaisir.