Après le décès le 21 décembre dernier d'un nouveau-né de 10 jours après la prise d'une dose d’Uvestérol D® indiquée dans la prévention et le traitement de la carence en vitamine D, la commercialisation du médicament est suspendue.
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Le 21 décembre dernier, un nouveau-né de 10 jours est décédé par arrêt cardio-respiratoire, à son domicile en métropole. Ce nouveau-né avait reçu une dose d’Uvestérol D® indiquée dans la prévention et le traitement de la carence en vitamine D chez le nouveau-né, le nourrisson et l’enfant jusqu’à 5 ans.
Les conclusions des investigations disponibles à ce jour mettent en évidence un lien probable entre le décès et l’administration de l'Uvestérol D®. Aussi, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a engagé, par mesure de précaution, une procédure de suspension de la commercialisation de l’Uvestérol D®.
L'intérêt de la supplémentation en vitamine D n'est pas remis en cause. Seule la spécialité Uvestérol D® administrée avec une pipette est concernée. En effet, selon l’ANSM, c’est le mode d’administration spécifique du produit qui présente des risques (et pas la vitamine D). Les enfants qui ont reçu de la vitamine D, sous quelque forme que ce soit, ne courent aucun danger.
En Polynésie l’Uvestérol D® est très peu prescrit, les professionnels de santé préférant les formes de vitamine D en gouttes.
Toutefois, par mesure de précaution, il est demandé aux parents qui détiendrait de l’Uvestérol D® de ne plus l’administrer à leurs enfants. Ils sont invités à se rapprocher de leur professionnel de santé, qui leur proposera de la vitamine D sous une autre forme, la vitamine D étant essentielle pour le développement des nourrissons.
La commercialisation de l’Uvesterol est suspendue
Les conclusions des investigations disponibles à ce jour mettent en évidence un lien probable entre le décès et l’administration de l'Uvestérol D®. Aussi, l’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a engagé, par mesure de précaution, une procédure de suspension de la commercialisation de l’Uvestérol D®.
L'intérêt de la supplémentation en vitamine D n'est pas remis en cause. Seule la spécialité Uvestérol D® administrée avec une pipette est concernée. En effet, selon l’ANSM, c’est le mode d’administration spécifique du produit qui présente des risques (et pas la vitamine D). Les enfants qui ont reçu de la vitamine D, sous quelque forme que ce soit, ne courent aucun danger.
En Polynésie l’Uvestérol D® est très peu prescrit, les professionnels de santé préférant les formes de vitamine D en gouttes.
Toutefois, par mesure de précaution, il est demandé aux parents qui détiendrait de l’Uvestérol D® de ne plus l’administrer à leurs enfants. Ils sont invités à se rapprocher de leur professionnel de santé, qui leur proposera de la vitamine D sous une autre forme, la vitamine D étant essentielle pour le développement des nourrissons.
Le communiqué du ministère de la santé