Lundi 22 juin, un jeune, poursuivi pour deux séries de faits à un peu plus d’un mois d’intervalle, passait en comparution immédiate pour violences conjugales. Il a été condamné à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire de 2 ans.
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Il a seulement 23 ans mais il est déjà l'auteur de multiples coups de pied et de poing sur sa concubine. En avril dernier, les gendarmes interviennent au domicile du couple. Un homme s'acharne sur sa femme, alerte des témoins. "Je vais te rosser, te tabasser", lui dit-il. Tout est parti d'une histoire de jalousie : la femme trouvant que son compagnon suit de trop près la petite-amie de sa soeur. Fiu de ses remarques, l'homme la frappe, la giffle, lui donne des coups de pied et de poing, tente même de l'étrangler. La victime doit son salut à l'intervention d'un cousin.
Un mois et demi plus tard, alors qu'il avait une convocation pour répondre de ses faits, il bat à nouveau sa femme. Toujours pour une histoire de jalousie. Ce sont à nouveau des coups, des gifles, il tente aussi de l'étrangler et la menace avec un bout de bois. Son père s'interpose, il s'en prend à lui et casse tout ce qu'il trouve dans la maison. "Ivre ou pas, il est violent", dit son père.
En visioconférence depuis Raiatea, le prévenu reconnaît les faits et demande pardon à sa compagne. Il jure qu'il ne recommencera pas. Sa concubine qui pensait en avril qu'elle allait mourir sous les coups de son compagnon, a finalement déclaré, lundi, que ce qu'il se passait était de sa faute. "Je l'aime et il nous manque" a t-elle conclu. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du procureur et a condamné le prévenu à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire de 2 ans, avec obligation de soin, de travail. Il a été maintenu en détention.
Un mois et demi plus tard, alors qu'il avait une convocation pour répondre de ses faits, il bat à nouveau sa femme. Toujours pour une histoire de jalousie. Ce sont à nouveau des coups, des gifles, il tente aussi de l'étrangler et la menace avec un bout de bois. Son père s'interpose, il s'en prend à lui et casse tout ce qu'il trouve dans la maison. "Ivre ou pas, il est violent", dit son père.
En visioconférence depuis Raiatea, le prévenu reconnaît les faits et demande pardon à sa compagne. Il jure qu'il ne recommencera pas. Sa concubine qui pensait en avril qu'elle allait mourir sous les coups de son compagnon, a finalement déclaré, lundi, que ce qu'il se passait était de sa faute. "Je l'aime et il nous manque" a t-elle conclu. Le tribunal correctionnel a suivi les réquisitions du procureur et a condamné le prévenu à 12 mois de prison dont 6 mois avec sursis probatoire de 2 ans, avec obligation de soin, de travail. Il a été maintenu en détention.