"On prend des mesures, on n'est pas consultés", clame Stéphane Gay, patron de boîtes de nuit à Papeete et également président du syndicat des bars-dancings. "J'aimerais qu'on m'appelle pour me dire : tiens, on va faire ceci ou cela, qu'en pensez-vous ?"
Les patrons de boîtes de nuit et bars se sentent les oubliés de l'allègement du confinement mis en place cette semaine. Certains tentent de garder la tête hors de l’eau grâce à leur activité secondaire. Mais ils ne savent pas, pendant combien de temps encore, ils pourront tenir…
"Les derniers à rouvrir..."
Ils n’ont aucun retour non plus de la part des autorités. Tout ce qu’on leur a dit c’est : "Vous serez les derniers à rouvrir".
Pour sa part, Stéphane Gay affirme qu'il n'est pas abandonné car "j'ai pas mal de gens qui m'aident financièrement parce qu'on attend toujours les aides. Sinon, on serait mort".
Mais il regrette de ne travailler qu'avec la moitié de son équipe puisqu'il ne peut rouvrir qu'à mi-temps. Il espère avant tout que son personnel percevra des aides à travers le Diese.
Pour sa part, "les aides pour les boîtes de nuit avec 10 mois de retard, je ne suis toujours pas payé, il y a un gros problème".
Ecoutez Stéphane Gay au micro de Corinne Tehetia :
Stéphane Gay