Lors d'un point presse santé ce mercredi 22 avril, le Dr Didier Lepeytre, médecin addictologue a expliqué les modalités de sevrage de l'alcool. Avec le confinement et l'interdiction de la vente d'alcool, il estime recevoir 20 à 30% de demandes de sevrage en plus, par rapport à d'habitude.
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Ce mercredi 22 avril, lors du point presse de la santé, le Dr Didier Lepeytre, médecin addictologue a mis en garde contre les explosions de consommation d'alcool après un sevrage brutal. "L'alcool pousse à la violence, c'est indéniable, " a-t-il résumé.
Les premiers signes d'un manque sont des sueurs, une accélération du rythme cardiaque, de l'anxiété, pouvant aller jusqu'aux hallucinations et aux délires, voire à un état de choc avec des convulsions et une perte de mémoire antérograde, c'est-à-dire que la personne n'enregistre plus les faits nouveaux.
Il est donc préférable d'entamer un sevrage accompagné d'un traitement. Cela peut durer quelques jours, suivant l'importance des consommations. Plus la personne boit régulièrement, plus le sevrage sera compliqué.
Selon les estimations du Dr Didier Lepeytre, le centre spécialisé en consultations d'addictologie et de toxicomanie a enregistré entre 20 et 30% de demandes de sevrage en plus. Avec la reprise de la vente d'alcool, certains souhaitent poursuivre leur abstinence.
Souvent, la forte consommation d'alcool est liée à des traumatismes. Il faut donc une prise en charge des traumatismes. Mais il existe également une honte liée à l'alcoolisme. "C'est souvent la famille qui appelle et le problème est ensuite de réussir à amener le patient."
Pour ceux qui ne peuvent pas venir en consultation, il est possible d'avoir des entretiens téléphoniques.
Les premiers signes d'un manque sont des sueurs, une accélération du rythme cardiaque, de l'anxiété, pouvant aller jusqu'aux hallucinations et aux délires, voire à un état de choc avec des convulsions et une perte de mémoire antérograde, c'est-à-dire que la personne n'enregistre plus les faits nouveaux.
Il est donc préférable d'entamer un sevrage accompagné d'un traitement. Cela peut durer quelques jours, suivant l'importance des consommations. Plus la personne boit régulièrement, plus le sevrage sera compliqué.
Selon les estimations du Dr Didier Lepeytre, le centre spécialisé en consultations d'addictologie et de toxicomanie a enregistré entre 20 et 30% de demandes de sevrage en plus. Avec la reprise de la vente d'alcool, certains souhaitent poursuivre leur abstinence.
Souvent, la forte consommation d'alcool est liée à des traumatismes. Il faut donc une prise en charge des traumatismes. Mais il existe également une honte liée à l'alcoolisme. "C'est souvent la famille qui appelle et le problème est ensuite de réussir à amener le patient."
Pour ceux qui ne peuvent pas venir en consultation, il est possible d'avoir des entretiens téléphoniques.